Le DG de l’ANGUCH sur l’incendie de Kaloum : « Le gros problème aujourd’hui, ce sont les infrastructures qui ont été impactées »
Depuis l’incendie survenu dimanche dernier au dépôt principal d’hydrocarbures de Kaloum, les autorités guinéennes sont à pied d’œuvre pour circonscrire le feu. Pour faire face à cette catastrophe, un comité de crise a été mis en place. Ledit comité est piloté par l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH) en collaboration avec tous les sectoriels.
Interrogé par notre rédaction, Lancei Touré, directeur général de l’ANGUCH nous a livré quelques informations sur les dispositions prises : « Il faut se réjouir d’abord de la mobilisation des citoyens qui nous apporte beaucoup. Et ensuite de la mobilisation du gouvernement qui est d’ailleurs au premier rang, et tout le monde vient demander à l’équipe technique qu’’est-ce que nous voulons, qu’’est-ce qu’ils peuvent faire pour nous. De la journée d’hier jusqu’à maintenant, on a reçu des sinistrés qui ont passé la nuit ici. Peut-être être plus de 400 personnes sur nos sites. Dans la journée aussi, on a reçu des sinistrés, des managers et d’autres choses. On a mis en place différentes commissions, la santé qui est dirigée par le ministère de la Santé. Ces différentes commissions sont bien organisées, tous les sectoriels sont représentés. Selon les dernières données, il y a 14 dépôts de corps dans les structures », a-t-il martelé avant de poursuivre :
« Et parmi les 178 blessés qui sont dans les structures hospitalières, il y a au moins 133 qui se sont rétablis et ont retourné dans les ménages. Le gros problème aujourd’hui , ce sont les infrastructures qui ont été vraiment impactés, on ne peut pas réparer du jour au lendemain. Dans ces infrastructures là, les citoyens ne peuvent y passer la nuit. C’est pourquoi il faut féliciter l’armée, les partenaires ensuite la structure By Issa qui nous a accordé au moins ces tentes là pour que les sinistrés puissent y passer la nuit. Tous les partenaires étaient au niveau du site. On a exprimé des besoins en tentes, draps, couvertures et les matelas d’une place parce que jusqu’à maintenant on ne peut pas reconstruire les maisons en 24h parce que la situation est sous contrôle », a-t-il laissé entendre.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com