Le ministre du Travail rassure les hommes de médias : « Le gouvernement ne veut pas tuer la presse, ne veut pas la museler »
La Guinée, à l’instar des autres pays du monde, a célébré ce mercredi, 1er mai 2024, la fête internationale du travail. Il a été question pour les représentants des secteurs d’activités d’exprimer leurs préoccupations devant les autorités. Au stade de Coléah, dans la commune de Matam où cette cérémonie s’est déroulée, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a exprimé ses préoccupations autrement.
Pancartes en main, foulards rouges à la bouche, des hommes de médias ont dénoncé la violation de la liberté de la presse dans le pays. Faya François Bourouno, ministre guinéen du Travail et de la Fonction Publique a tenu à les rassurer.
« J’ai suivi le message des travailleurs du secteur de la presse. Je veux vous rassurer que le gouvernement ne veut pas tuer la presse, le gouvernement ne veut pas museler la presse. Cette préoccupation sera une préoccupation gouvernementale. Il y a un projet de convention collective. Dans les prochains jours, l’inspection du travail se mettra en rapport avec les acteurs concernés pour finaliser l’élaboration de la convention collective. Le gouvernement veut faire plus, le gouvernement veut le travail descent dans le secteur de la presse, nous voulons désormais les relations formelles et formalisées entre les employeurs du secteur de la presse et leurs employés », a-t-il déclaré.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com