L’examen d’entrée en 7e année bientôt supprimé en Guinée? « Pour l’instant, aucune décision n’a été prise »
Alors que la question relative à la suppression de l’examen d’entrée en 7e année prête à débat ces derniers temps en Guinée, le porte-parole du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation tente d’éclairer la lanterne à l’opinion publique nationale. Dr Mohamed Ansa Diawara, dit qu’il s’agit tout simplement d’un sujet mis en débat par le ministre Jean-Paul Cédy.
Ce qu’il faut retenir selon les explications du porte-parole du ministère en charge de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, c’est qu’aucune décision n’a été d’abord prise allant dans le cadre de la suppression de cet examen contrairement à ce que font croire certains médias locaux. Notre interlocuteur indique clairement que c’est un sujet qui a été mis à débat par son ministre à cause des spéculations qui courent dans la cité.
« Tout d’abord, il faut dire que c’est une initiative du ministre Jean-Paul Cédy qui remet la situation en débat. Ce n’est pas une décision. Encore une fois, c’est un sujet qui fait débat. C’est pourquoi nous le mettons en débat, et il a été chargé, Monsieur le Secrétaire général, de travailler sur le sujet et d’intéresser tout le monde. Mais pour l’instant, aucune décision n’a été prise. C’est un sujet qui fait débat, et auquel participent les journalistes, les acteurs du système éducatif, les syndicats, toutes les entités, sans exception.
Ce n’est pas une décision qui a été prise. C’est une idée qui sera débattue, et nous verrons bien si elle se concrétisera, mais pour l’instant, aucune décision n’a été prise », a-t-il expliqué, avant d’indiquer que le MEPU-A n’a aucune position, du moins pour l’instant par rapport à la suppression de cet examen qualifié de budgétivore par de nombreux observateurs.
« Depuis des années, nous organisons nos examens sans problème. Nous ne parlons pas de budget. Et notre position ne peut être établie qu’après réflexion. Pour l’instant, nous n’avons pas de position. C’est pourquoi nous la soumettons à un débat.
Si nous avions une position, nous l’aurions exprimée tacitement. Mais si nous la mettons dans un débat, c’est parce que nous voulons écrire des idées. C’est aussi simple que ça », précise Dr Mohamed Ansa Diawara au micro Siaminfos.com.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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