A l’État civil de la commune urbaine de Faranah, c’est l’heure de faire le bilan annuel pour les autorités de ce service public qui joue un rôle prépondérant dans la légitimité des citoyens vis-à-vis de l’État. Interrogé pour les circonstances par notre correspondant, Moussa 1 Keita, chef service à la Mairie de Faranah est revenu sur les naissances, mariages et décès enregistrés courant 2023.
A l’en croire, « courant 2023, nous avons enregistré des cas de naissances, de mariages, des jugements supplétifs et de décès. Ces situations se présentent comme suit :
Nombre d’enfants dotés en acte de naissance: 312 masculins et 279 féminins soit un total de 591 cas. Nombre de personnes dotées en jugements supplétifs: 439 côté masculin et 187 côté féminin soit un total de 626 cas. Pour les mariages, c’est 178 cas. Pour les cas décès, nous avons 22 côté masculin et 28 côté féminin soit un total de 50 cas.
Pour tous ces actes confondus, notre service a enregistré 1445 au compte de 2023″, a listé notre interlocuteur.
Poursuivant son intervention, le numéro un du service d’État Civil de Faranah a exprimé son regret face au refus de certains citoyens de déclarer les cas de décès.
» Je suis au regret de constater que beaucoup de citoyens n’accordent pas assez d’importance à ces documents. Si nous prenons l’exemple sur les cas de décès, pour toute l’année il n’y a eu que 50 cas enregistrés. Pourtant, chaque jour il y a des cas de décès à Faranah mais les gens n’ont pas le courage de venir déclarer les cas de décès à l’État Civil. Nous demandons aux citoyens de venir à l’État Civil pour doter les enfants des extraits de naissance. C’est un droit fondamental pour les enfants », dit-il.
Faranah, Fanta Lancinet Keita pour Siaminfos.com