Préparatifs des examens nationaux à Labé: l’Inspecteur régional de l’éducation révèle des difficultés sur…
À quelques mois de la tenue des examens nationaux session 2025, les acteurs de l’éducation se mobilisent pour pallier tout dysfonctionnement qui pourrait impacter la tenue des examens nationaux. Après l’atelier préparatoire organisé par les cadres du MEPU-A à Conakry, l’Inspecteur régional de l’éducation de Labé a procédé à une restitution de cet atelier aux cadres concernés dans sa juridiction.
Interrogé par notre correspondant, Elhadj Mouctar Camara est revenu sur le bien-fondé de cette initiative.
« Nous avons suivi l’atelier préparatoire des examens nationaux où les 8 Inspecteurs régionaux et des partenaires sociaux ont pris part à cette rencontre. Il a été question d’identifier tous les types de dysfonctionnements que la session 2024 a enregistrés. Nous avons donc envisagé des mesures correctives par rapport à ces dysfonctionnements. Après cela, nous avons partagé le code de conduite. Donc, nous avons expliqué cela clairement à l’ensemble des acteurs concernés, y compris les DPE pour qu’il y ait un examen crédible pour 2025. Après cette démultiplication, nous avons instruis aux DPE d’aller démultiplier cela dans leurs juridictions respectives. Il y avait aussi les forces de défense et de sécurité et les agents de santé. C’est le Gouverneur en personne qui a présidé cette rencontre et il a demandé à ce que les acteurs puissent prendre toutes les dispositions pour qu’il n’y ait pas de fausses notes à l’occasion de l’organisation des examens nationaux session 2025 », a-t-il expliqué.
Poursuivant, l’Inspecteur régional de l’éducation a fait cas du retard enregistré dans la prise des photos par les candidats.
« Notre inquiétude aujourd’hui que je peux qualifier de dysfonctionnement, c’est le retard enregistré par les candidats pour la prise des photos. Sans cette photo, les candidats ne pourront pas faire ces examens. Nous avons un retard de ce côté comparativement à certaines régions. Il y a des élèves qui quittent le Sénégal, voire la Côte d’Ivoire qui reviennent en Guinée et laisser leurs diplômes dans ces pays. Nous avons plaidé pour ces candidats qui auront désormais jusqu’au 28 février pour pallier cela. J’ai instruis à tous les chefs d’établissements de veiller au plus vite à cela. Le second retard concerne les candidates qui se marient en période scolaire. Elles peuvent commencer l’année et au bout de quelques temps, elles ne s’entendent pas avec leurs maris et finalement elles reviennent trouver que les listes sont déjà parties à Conakry. Voilà entre autres des difficultés qui font que Labé a enregistré un léger retard pour ce qui est de l’inscription des candidats et candidates », a-t-il ajouté.
Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com