Rentrée scolaire à Labé: la préfecture a besoin d’au moins 1000 enseignants pour l’élémentaire et le secondaire (DPE)
A quelques jours seulement de la rentrée des classes 2023- 2024, les autorités préfectorales en charge de l’éducation s’activent pour une rentrée réussie. Toutefois, le directeur préfectoral de l’éducation Youssouf Koulibaly dans un entretien accordé à notre correspondant basé à Labé, est revenu sur les différentes activités préparatoires déroulées par ses cadres pour être au rendez-vous du 3 octobre prochain.
« Ces activités ont d’abord commencé par l’analyse des résultats du certificat d’études élémentaires et l’orientation des admis au collège à travers une note de service. Ensuite, nous avons invité les fondateurs des écoles privées à une rencontre d’échanges à l’amphithéâtre de Labé. Il a été question d’échanger avec eux sur la rentrée des classes. Nous leur avons fait comprendre que ce sont les infrastructures et les équipements qui sont privés mais la pédagogie et les programmes scolaires dépendent de la DPE qui est une structure déconcentrée du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Donc, si un élève échoue en fin d’année, il ne doit pas être vu en classe supérieure sinon, ça nous ramène à rabaisser le niveau des apprenants », a-t-il fait savoir.
Poursuivant son intervention, Youssouf Koulibaly, DPE de Labé, a fait cas du manque criard d’enseignants à l’élémentaire et au collège avant d’évoquer la menace des enseignants contractuels à boycotter les salles de classe à l’ouverture.
« D’année en année, le besoin en enseignant se fait sentir parce qu’il y a non seulement la retraite, des décès et des cas de maladies, sans occulter la construction des écoles par l’Etat et les communautés. Nous avons exprimé un besoin d’enseignants de près de 300 pour le secondaire et près de 500 à 600 pour l’élémentaire dans la préfecture de Labé. Pour ce qui est des enseignants contractuels qui ont menacé de boycotter les salles de classe, je vous apprends que Nous-même responsables éducatifs avons de la peine pour eux. C’est pourquoi je porte cette voix auprès de l’autorité tout en les interpellant d’analyser et de tout mettre en œuvre pour que les arriérés de salaire des contractuels soient réglés afin qu’on ait la paix et la quiétude sociale pour écouler l’année scolaire uniquement sur le développement des programmes scolaires. Nous qui sommes dans les structures déconcentrées, nous savons quel est le rôle que ces contractuels jouent dans nos concessions scolaires », a-t-il ajouté.
Labé, Bachir Diallo pour Siaminfos.com.