Sans nul doute, les actions visant la presse privée guinéenne entrent dans une nouvelle phase. En effet, dans un arrêté signé du ministre de l’Information et de la Communication Fana Soumah, les agréments de FIM FM et compagnie ont été retirés. Depuis l’annonce de cette décision, certains acteurs politiques montent de plus en plus au créneau.
Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques parle d’un jour sombre : « Ce mercredi 22 mai 2024 est un jour triste et sombre pour la liberté de la presse en Guinée qui vient d’être enterrée par la décision de la junte de retirer les agréments de FIM FM, ESPACE FM, SWEET FM et DJOMA TV/FM. Je condamne fermement cette autre manifestation de la folie liberticide de la junte dans l’unique dessein de faire taire toutes les voix dissonantes notamment celles qui dénoncent la corruption des dirigeants, la restriction des libertés, et surtout la volonté désormais assumée de reporter aux calendes grecques le retour à l’ordre constitutionnel. Je tiens à exprimer mon soutien et ma solidarité avec les Organisations professionnelles, le Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG) et tous les journalistes guinéens qui se battent pour défendre la liberté de la presse et pour l’exercice sans entrave de leur noble métier », a-t-il dénoncé avant que le président Mouvement démocratique libéral (MoDeL) ne renchérisse :
« Je réaffirme toute ma solidarité à la presse objective et aux journalistes professionnels qui font l’objet d’acharnement liberticide de la part du CNRD qui, par ses actes odieux, se renie par le non-respect de ses engagements du 5 septembre 2021 sur les droits et libertés des citoyens. Hélas pour notre pays car les mêmes causes produiront toujours et inévitablement les mêmes effets ! », a déploré Aliou Bah.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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