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Aboubacar Camara rappelle le SPPG à l’ordre : « Ce n’est pas en prenant les cailloux…qu’on va trouver la solution »

Alors que les entreprises de presse sont en train de passer un sale temps, rien ne semble aller entre les patrons de presse et le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG). Ce syndicat qui a snobé la cérémonie de signature de l’Organe d’Autorégulation de la Presse guinéenne mercredi, dit qu’il ne s’associera pas à la démarche des patrons de médias qu’il soupçonne d’être des « marionnettes » du pouvoir. Une réaction qui surprend le président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI).

Aboubacar Camara qui annonce qu’une démarche est entamée pour récupérer les agréments retirés aux médias (Fim FM, Djoma, Espace), a rappelé le SPPG à l’ordre.

« Nous ne baissons pas les bras. Depuis hier, nous avons relevé un autre pilier de négociation par rapport à cette question de retrait des agréments. L’agrément, c’est le ministre de l’Information et de la Communication qui donne. Et, nous avons vu la signature du ministre. C’est pourquoi, il était important pour nous d’aller prendre le bout de la situation auprès du ministère de l’Information et de la Communication avant d’aller à la haute autorité de la communication. Et aujourd’hui, nous sommes en train de continuer vers les autres autorités », a indiqué Aboubacar Camara.

Par ailleurs, le président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée estime qu’ aller au front contre les autorités ne va nullement résoudre le problème. A l’en croire, il est nécessaire de privilégier le dialogue pour trouver une solution définitive.

« Quand il y a un problème, qu’on aille au dialogue, qu’on aille vers la négociation! J’ai dit hier que ce n’est pas nécessaire de se bomber le torse. Ce n’est pas en prenant les cailloux ou en tirant à boulets rouges sur les responsables des médias qu’on va trouver la solution. Je veux parler du SPPG. Aujourd’hui, il a la nécessité de comprendre et de s’aligner. Nous sommes dans une phase où nous avons l’obligation de sauver les meubles, de sauver des entreprises de presse, des emplois. Lorsqu’il n’y a pas d’entreprises de presse, il n’y saurait avoir d’emploi. Il est important aujourd’hui que les paroles qui peuvent fâcher quelque chose qui n’a rien donné depuis 6 mois, doivent cesser. Et ça, nous le disions et nous sommes catégorique. Il faut que cela cesse pour que nous fassions un même corps », a lancé notre interlocuteur, avant d’ajouter:

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« Donc l’appel que nous sommes en train de lancer, nous le lançons au niveau des responsables des médias concernés. Nous lançons le même appel aux journalistes qui sont syndiqués, de s’approcher de leur syndicat le SPPG. Pour lui signifier que l’heure n’est pas à une espèce de va-t-en-guerre. L’heure est aux négociations pour que nous puissions d’abord sauver les emplois. Le SPPG a tout intérêt d’avoir une posture normale avec les employeurs et de s’inscrire dans la dynamique de défendre le travail et le travailleur. Aujourd’hui, la position du SPPG sur le terrain peut porter préjudice au travail qui est en train d’être fait », a dit Aboubacar Camara.

 

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

Tel : 622750332

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