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Lutte contre le viol en Guinée : une activiste des droits des filles appelle à la mutualisation des efforts

Pour gagner le pari dans la lutte contre le phénomène de viol en Guinée, l’Etat doit renforcer les capacités d’intervention de l’OPROGEM. Ce, en mettant selon Dame Fatou Souaré, des moyens à la disposition de cet office. Il faut également la mutualisation des efforts de tous les départements ministériels dans cette lutte », dit-elle.

L’OPROGEM à lui seul sans les moyens requis, ne peut pas faire face aux cas de viol en Guinée. C’est du moins ce que pense la présidente de l’ONG WAFRICA. Pour Dame Fatou Souaré, la lutte contre le phénomène de viol doit être la priorité de tous les départements ministériels. D’où son appel à la mutualisation des efforts.

« Aujourd’hui, nous demandons un groupe de travail sur la question basée sur le genre. Car l’un des soucis majeurs aujourd’hui même de l’OPROGEM, c’est cette question de ressources. Nous nous sommes des ONG, on a des limites. Mais l’Etat est le tout puissant, donc c’est l’Etat qui doit prendre à bras le corps ce problème. Pour le faire, les acteurs doivent avoir des moyens, sortis du budget national ou des grands projets de développement. C’est vrai que L’OPROGEM a certaines prérogatives intéressantes qui appuient pour la réponse, mais il doit être aussi appuyé. Et d’autres départements de la sécurité et d’autres ministères doivent s’impliquer sur cette question. Donc en plus de l’OPROGEM, on aimerait que le ministère de la sécurité de manière plus globale prenne à bras le corps le problème et mette en place des dispositifs pour sécuriser les filles et femmes », a-t-elle lancé.

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D’après cette défenseuse des droits des filles et femmes, il est inadmissible que des enfants guinéennes aillent à l’école et qu’on appelle leurs parents pour leur dire qu’elles sont victimes de viol ou qu’elles sont mortes.

« C’est inadmissible pour un pays comme la Guinée. Si on veut un vrai développement, il faut au moins qu’on assure la sécurité de nos enfants en milieu scolaire et partout. Donc on va commencer de demander un groupe de travail ministériel sur cette question au niveau national. Qu’ils nous trouvent une solution, qu’ils mettent des dispositifs en place, car on a des policiers dans toutes les communes de ce pays, pour ne pas dire dans tous les villages. Ces policiers là doivent être assignés dans nos écoles pour assurer la sécurité de nos filles, si elle n’est pas assurée par le ministère de l’éducation », a-t-elle plaidé.

Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

Tel:621818835

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