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Un ancien travailleur de Wap transport dénonce un licenciement abusif : « Ils ont mis au chômage plus de 750 personnes » (exclusif)

Vraisemblablement, il s’agit d’un « licenciement abusif » dont plus de 700 travailleurs de Wap transport auraient été victimes. Ayant préféré garder l’anonymat, un des licenciés nous a confié que les responsables de la société motivent leur décision par un problème économique.

Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de Siaminfos.com, il indique qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer désormais : « D’après les responsables chinois, le motif de licenciement est économique. Ils ont licencié à peu près 767 travailleurs. Des chauffeurs, mécaniciens, et autres. D’après leur calcul, ils ont eu des indemnités de départ mais la majeure partie de nos éléments n’ont pas reçu leurs primes parce qu’ils avaient des prêts bancaires, la banque a gelé leurs comptes. Le montant qui a été viré ne représente rien, parce que ça ne peut même pas couvrir les dépenses de 5 à 6 mois. Nous nous attendions à avoir plus que ça », nous-a-t-il confié avant de poursuivre :

« Dans les conditions normales, d’après les calculs, on devrait avoir plus que ça. Mais ça dépend de l’ancienneté, le nombre d’années que tu as fait dans l’entreprise. Nous demandons aux autorités guinéennes de faire respecter les conventions, parce que c’est un licenciement abusif. Ils ont mis au chômage plus de 700 personnes. Nous sommes à la maison, on ne travaille pas. Les Chinois qui dirigeaient ce département continuent à travailler. Vraiment, on demande à l’État guinéen de revoir ça. Ce sont les Guinéens qui ont été licenciés, le département de transport a été complètement fermé. Wap transport est fermé, il n’existe plus. Nous transportons de la bauxite, de la mine au port et des matériels de construction. Au départ, c’était Malapouya, de là-bas on nous a envoyés à mine 30 communément appelé C30. Après là-bas, on nous a envoyés à la mine de Santou auprès de la SMB pour faire le stockage. Après ça, il y a certains de nos éléments qui étaient à Maferinya pour envoyer les matériels du rail de Simandou. Maintenant, Wap dit qu’on ne fait plus leur travail c’est pour cela qu’ils nous ont mis à la porte. Tout le monde est à la maison, nous sommes à la recherche de l’emploi », a-t-il déploré.

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Toutes nos tentatives pour recouper cette information sont restées pour l’instant vaines.

 

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

 

 

 

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