Sélectionné pour vous :  MEPU-A : Guillaume Hawing reçoit 2 500 planches murales de l'UNESCO pour les écoles guinéennes

Verdict du procès des événements du 28 septembre : «Qu’il obéisse aux normes d’un procès juste et équitable », martèle Kaly Diallo

Près de deux ans après, le verdict dans le procès des événements du 28 septembre 2009 sera rendu ce mercredi, 31 juillet 2024, en Guinée. D’ores et déjà, certains activistes des droits de l’homme expriment leurs attentes. Interrogé sur les lieux du procès, Kaly Diallo s’est d’entrée félicité de la tenue de ce procès.

Selon lui, « c’est une date historique dans la marche sociopolitique du pays et surtout socio politico-judiciaire parce que la Guinée avec cette culture de violation répétitive et systématique des droits de l’homme mais qui reste toujours dans l’impunité. Aujourd’hui, qu’il ait le déroulement de ce procès durant deux ans à peu près et que ce verdict soit rendu aujourd’hui, nous pensons déjà que la tenue du procès en soi est un progrès pour nous parce que le procès a mis au boxe des anciens dignitaires qui ont occupé des plus hautes fonctions de ce pays, y compris l’ancien président de la transition. La commission d’enquêtes internationales avait qualifié ces crimes là de crimes contre l’humanité. Ce procès était à la compétence de la Cour pénale internationale, mais contrairement à des cas similaires ailleurs tels que celui d’Hissène Habré (ancien président tchadien, ndlr), que la juridiction guinéenne avec les magistrats guinéens organise ce procès et que le déroulement que nous avons suivi jusqu’ici passe se comme ça, nous disons que c’est salutaire et que nous osons espérer que le verdict répondra aux attentes », nous-a-t-il confié avant de poursuivre :

« Quand on a une portion de responsabilité, il faut obéir au respect du principe de la légalité. Ça protège pendant l’exercice du pouvoir et après. Donc, il faut mettre au cœur le respect des droits de l’homme pour qu’après ou pendant ces exercices là que vous soyez protégé. Qu’il obéisse aux normes d’un procès juste et équitable. Cela suppose que le droit sera dit et qu’il y aura réparation. Je crois que c’est un aspect important qui constitue un élément important dans le cadre de la lutte contre l’impunité jadis érigé en mode de gouvernance en République de Guinée », a-t-il conclu.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
Tél. : 627 56 46 67 / 660 23 01 03
E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

Sélectionné pour vous :  Manifestation du SPPG : au moins sept journalistes mis aux arrêts par des gendarmes à la maison de la presse 
Laisser une réponse
Share to...