Violation des droits de l’homme : l’État guinéen condamné par la Cour de justice de la CEDEAO à payer 102 500 000 de francs CFA à…
La Cour de justice de la CEDEAO a rendu son verdict dans l’affaire qui oppose Abdoul Gadiri Diallo et 258 autres, tous de nationalité guinéenne contre l’État guinéen. Cette procédure fait suite au fait que l’État guinéen aurait en 2020 empêché ses citoyens de participer à l’élection présidentielle.
Ces Guinéens qui sont établis au Sénégal reprochent à l’Etat guinéen, la violation de leurs droits notamment le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de leur pays, le droit à un traitement égal et non discriminatoire et le droit à un recours effectif prévus par les articles 1er g, 7 et 33 du Protocole A/SP1/12/01 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, 21 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), 3 et 13 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et 25 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP) et sollicitent la condamnation dudit Etat à leur verser des dommages et intérêts en réparation des préjudices qui leur auraient été causés.
Après avoir examiné l’affaire, la Cour de justice de la CEDEAO a reconnu l’État guinéen coupable de violation des droits de l’homme des requérants. Pour la répression, l’État guinéen a été condamné au paiement de cent deux million cinq cent mille (102 500 000) francs CFA au profit des sieurs Abdoul Gadiri Diallo et 258 autres.
Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com