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Guinée: EDG édifie la presse sur l’importance du compteur prépayé pour ses clients

Plusieurs médias ont été conviés jeudi, 17 octobre 2024, dans un réceptif hôtelier de Conakry, à un déjeuner de presse organisé par la direction générale de l’Électricité de Guinée (EDG). Objectif, inviter les journalistes à faire des critiques constructives par rapport au service de ladite société, mais également édifier ces derniers sur l’importance du compteur à prépaiement pour ses clients.

Elhadj Gandho Barry, directeur général d’EDG, a invité certains de ses clients à une prise de conscience.

« Quand nous n’avez pas l’électricité, ça ne vous donne pas le droit de troubler l’ordre public sinon ça sera un délit. C’est une question de civisme et de respect de la loi. Lorsque vous êtes un bon citoyen, c’est pas parce que votre employeur ne vous a pas payé que vous allez bloquer le portail et empêcher l’accès (…). Lorsqu’il y a une difficulté, vous avez le département communication, les représentants de EDG au niveau des régions, des préfectures qui peuvent vous donner des informations », a déclaré le DG avant de poursuivre :

« Pour ce qui est de la stratégie de recouvrement, c’est une question de fond. La stratégie aujourd’hui c’est le recouvrement au prépaiement qui est une solution gagnant-gagnant pour EDG mais aussi pour le client. C’est pourquoi nous parlons d’un client, un compteur. Aujourd’hui , EDG, c’est moins de 700 000 abonnés, ce n’est pas possible. Il y a de nombreuses personnes qui consomment l’électricité qui n’ont pas de compteur, c’est là où on parle de perte, c’est un délit prévu et puni par la loi. Notre stratégie aujourd’hui c’est de privilégier le prépaiement. On n’a pas à discuter par rapport aux arriérés dans un bâtiment qui est à post paiement. Avec le prépaiement, vous payez ce que vous consommez. Nous travaillons en ce moment à finaliser le plan stratégique 2025-2029 qui fait le diagnostic organisationnel, technique, commercial de la société et qui propose un plan stratégique sur la période 2025-2029. Et c’est un plan qui tient compte de Simandou 2040 et des défis qu’on a en terme de changement climatique. Pour le choix entre le post paiement et le prépaiement, la campagne d’aujourd’hui c’est le prépaiement. Un client, un compteur, c’est cela. La pose des compteurs est progressive, par zone et selon certains critères. Aujourd’hui, nous mettons la priorité sur les lignes sur lesquelles il y a des surcharges », a fait savoir Elhadj Gandho Barry.

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Dans son intervention, le ministre de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures a insisté sur le fait que les journalistes se doivent de faire attention en traitant certains sujets.

« Le dialogue social permet à ce que les personnes habilitées à vous dire ce qui ne va pas vous donnent la bonne information. Beaucoup ne lisent pas le contenu des articles, les gens font la capture d’écran du titre et ils en font un jeu au niveau des réseaux sociaux. Par contre, on ne peut pas donner la bonne information nous seuls. On peut faire passer sur nos plateformes, mais ceux qui sont habilités à diffuser l’information au niveau des populations c’est les journalistes (…). Si les gens savaient que la situation dans laquelle on se retrouve que nous tous sommes responsables de cette situation. Malheureusement, c’est des personnes honnêtes qui payent l’électricité pour ceux qui consomment sans payer. On a à peu près aujourd’hui un million de personnes sur le terrain qui ne payent pas l’électricité et d’autres le payent mais à qui ? », a martelé Aboubacar Camara avant de poursuivre :

«Les critiques constructives si vous ne le faites pas, on ne s’en sortira pas. Même Dieu est critiqué. Tout dirigeant qui refuse qu’il soit critiqué de manière constructive doit rendre le tablier. Mais ce qui est difficile, c’est lorsque la critique ne tient pas compte des réalités de la partie censée donner la bonne information et on diffuse l’information qu’on a récupérée à travers Paul ou Pierre. Tout dernièrement, nous sommes allés à Souapiti et Kaléta pour voir le niveau de l’eau. Déjà, EDG avait pris des initiatives pour commencer à exporter de l’énergie. On a vu certains médias qui s’en moquaient, qui ne comprenaient pas comment on pouvait sortir d’une crise et exporter de l’énergie », a-t-il laissé entendre.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

 

 

 

 

 

 

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