A la rencontre du premier de la préfecture de Faranah au compte du CEE: » Je veux devenir avocat pour défendre les faibles »
Mamady Doumba Camara, PV 593, a été classé premier de la préfecture de Faranah au compte du Certificat d’Études Élémentaires (CEE) dont les résultats ont été rendus publics le jeudi, 29 juin dernier. Rencontré par notre correspondant basé dans la localité, le nouveau collégien a parlé de ses ambitions pour le futur.
Mais avant, Mamady Doumba Camara a exprimé sa joie pour être le premier de sa préfecture avec la mention Très BIEN. D’ailleurs, il souhaite exercer le métier d’avocat à l’avenir pour dit-il, défendre les faibles.
« Je suis très content aujourd’hui parce que beaucoup de personnes ont fait l’examen, j’ai été premier. Je suis très content pour mes parents et pour mes maîtres.
Pour être premier, j’ai révisé beaucoup. Quand je quitte à l’école, je revise, ma maman et mon papa m’ont encouragé de réviser et mes maîtres aussi.
Mon rêve aujourd’hui est de devenir avocat pour défendre les plus faibles. Je conseille mes amis de réviser quand ils quittent à l’école. Et quand ils arrivent à l’école, de suivre attentivement le maître », a-t-il lancé.
Pour que son rêve devienne une réalité, Mamady Doumba Camara demande le soutien des personnes de bonne volonté: « Je demande aux personnes de bonne volonté de m’accompagner pour l’atteinte de mes objectifs « , martèle-t-il.
Pour sa part, Madame Marie Tolno Yaradouno, Directrice du Groupe scolaire privé ES La DOMINION DE FARANAH, s’est félicitée pour ce résultat, qui semble d’ailleurs faire une bonne publicité de son école.
« Aujourd’hui, je suis très très fière, très contente des résultats parce que j’ai eu le 1er de la préfecture de Faranah dans mon école, je suis très très contente.
Nous avons présentés 31 candidats, nous avons eu 23 admis. Et le premier de la préfecture, c’est un élève qui mérite, il a mérité le travail et grâce à l’encadrement des parents et à l’école, les formations suivies avec le fondateur, les encouragements de ses formateurs. Il mérite, nous sommes contents et nous disons merci aux parents de l’enfant et ses encadreurs qui ont accepté la rigueur de l’école, le courage, le travail et les enfants ont bien mérité leur travail.
Je souhaite d’abord grand courage aux enfants qui n’ont pas eu. Je suis même étonnée, y a deux enfants qui sont dedans qui n’ont pas eu. Mais c’est la chance sinon, nous on comptait sur 100% mais c’est le mérite. Ceux qui ont eu, ils ont mérité et ceux qui n’ont pas eu, n’ont qu’à prendre le courage pour redoubler d’effort pour venir continuer le travail l’année prochaine ».
Faranah, Fanta Lancinet Keita pour Siaminfos.com