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Coups d’État en Afrique de l’ouest : « Il faut que les uns et les autres se réveillent et que la CEDEAO cesse de jouer à l’apaisement » (Dr Édouard Zoutomou)

Après le Mali en mai 2021, la Guinée en septembre 2021 et le Burkina Fasso en janvier 2022, le Niger aussi fait face depuis 72 heures à un Coup d’État contre le président démocratiquement élu. Un quatrième Coup d’État militaire dans l’espace CEDEAO pendant ces deux dernières années.

Cette situation ne laisse pas indifférents les acteurs sociopolitiques de la sous région, notamment ceux de la Guinée. C’est le cas de Dr Édouard Zoutomou Kpoghomou, président du parti UDRP qui ne voit aucune raison qui a pu amener les militaires à renverser le président Mohamed Bazoum.

« Je pense que c’est une honte pour nous en Afrique de l’ouest d’être toujours soumis à des Coups d’État. Le dernier Coup d’État au Niger, moi je ne peux pas l’expliquer. Peut-être, il y a des raisons que les gens vont porter à la connaissance de la communauté internationale, mais à l’heure qu’il fait, je n’en trouve pas. Le président qui semble être déposé est dans son premier mandat, il n’a même pas terminé et aujourd’hui nous sommes en train de voir que les militaires se sont levés pour lui barrer la route », a-t-il déploré.

Pour le président du parti UDRP, cet état de fait doit interpeller les peuples africains notamment ceux de l’Afrique de l’ouest. De son côté, la CEDEAO doit prendre, dit-il, ses responsabilités.

« Nous pensons qu’il faut que les uns et les autres se réveillent, surtout en Afrique de l’ouest et que la CEDEAO cesse justement de jouer à l’apaisement. Parce que les Coups d’État sont de nature à interrompre les progrès que les gens ont déjà engagés. Alors, il ne faut pas qu’on continue sur ce chemin », dit Dr Édouard Zoutomou Kpoghomou.

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Dans sa communication, l’homme politique a exhorté les présidents de transition de faire une transition courte et partir pour éviter d’autres crises non souhaitables.

« Un transition qui se prolonge exige toujours des appétits. Quelq’un d’autre pourrait prendre par devers lui la responsabilité ou l’ambition forte de récidiver ce Coup d’État et ce n’est pas bon pour le pays », a martelé le président de l’UDRP.

 

Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com

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