Des cadres de l’administration en campagne pour Doumbouya en forêt? Rouge de colère, Diabaty Doré dénonce un comportement …
Invité de l’émission “ le Scanner” de ce mercredi, 11 septembre 2024, Diabaty Doré, président du RPR, a dénoncé et condamné le comportement de certains cadres qui se réclament de la communauté Konia, qui entament une campagne de porte à porte pour le Gal Doumbouya au sud de la Guinée. Croyant en la parole de l’homme jusqu’à preuve du contraire, ce cadre de l’ANAD dit haut et fort que le président guinéen de la transition est poussé par ces « individus » à violer son serment de ne pas être candidat pour une élection à la fin de la transition.
Diabaty Doré puisqu’il s’agit de lui, a dénoncé la manipulation des populations du sud par certains fils de la région pour des intérêts personnels et politiques.
« Nous avons vu la vidéo et nous avons également été contactés par nos parents et nos structures en Guinée forestière au sujet des personnes qui se déplacent dans notre région en se réclamant d’une communauté, le Konia, pour soutenir la candidature de Mamadi Doumbouya. Je crois que Mamadi Doumbouya a déclaré que ni lui, ni les membres du CNRD, ni les membres du gouvernement, ni les membres du CNT ne seront candidats. Si jamais il avait l’intention de se présenter, il faudrait attendre une annonce officielle de sa part. Un groupe d’individus ne peut pas se lever pour parler au nom d’une communauté sans avoir informé les structures de cette communauté. S’ils souhaitent assurer leur avenir, chercher un décret ou se maintenir à leur poste, ils doivent le faire autrement. Nous n’accepterons pas cela. Ce qu’ils font là, déshonore notre communauté et notre région », s’est alarmé Diabaty Doré.
Par ailleurs, le politique exprime des inquiétudes quant aux intentions de Doumbouya de rester au pouvoir, malgré l’accord signé avec la CEDEAO. Chose qui compromet le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
« Aujourd’hui, les intentions du Général Mamadi Doumbouya et du CNRD semblent presque claires. Les manifestations de soutien et autres actions montrent qu’ils ont l’intention de rester au pouvoir. L’accord signé entre la junte et la CEDEAO indique qu’il ne reste que quatre mois avant la fin du délai. Mais, il n’y a aucune visibilité sur le retour à l’ordre constitutionnel. Je le déplore », s’est-il indigné.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com
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