Quelques jours après la prise de parole du président de la transition guinéenne à la tribune des Nations-Unies, les réactions continuent de pleuvoir dans le camp des acteurs politiques, à kankan. Réagissant à cette sortie du Colonel Mamadi Doumbouya, le fédéral de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée à Kankan, estime que l’homme devrait plutôt mettre l’occasion à profit pour attirer l’attention des bailleurs de fonds pour l’argent qu’il faut pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Si les uns se réjouissent du franc-parler de l’homme du 05 septembre 2021, pour Antoine Dogbo Guilavogui, le colonel Mamadi Doumbouya ne devait se permettre de tenir de tels propos.
« Moi, ma lecture, elle est très pratique. La Guinée depuis son indépendance, on a subi des sanctions de l’extérieur. Surtout quand Ahmed sékou Touré avait dit que « nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’à la richesse dans l’esclavage ». Cela nous a coûté 50 ans de sanction. Chaque fois qu’un président africain se montre véridique en face des puissances, les sanctions sont toujours tombées. Il faut que nous ayons une réflexion large. Doumbouya est allé jusqu’à dire que la démocratie qu’on nous a imposée. Mais ça, c’est trop dit. Il ne devrait pas le dire. Ceux qui le disent, cherchent à désorganiser l’Afrique », a-t-il expliqué
Pour Antoine Dogbo Guilavogui, « le message qu’il devrait véhiculer, d’abord, c’était de montrer à quel niveau se trouve la transition que vivent les Guinéens aujourd’hui et qu’est ce qui reste à faire. Il demande plus de 600 millions de dollars aux investisseurs, il devrait profiter de cette Assemblée pour solliciter le concours des bailleurs, en leur expliquant combien de fois il veut que la transition se passe bien. Ce serait mon souhait. Mais, monsieur Doumbouya est très mal barré et mal entouré. Il n’a que des dinosaures autour de lui. Ce qui fait que ce n’est pas facile qu’on réussisse dans la transition », a-t-il dit
Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com