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Égalité des sexes et autonomisation des femmes et filles contre la pauvreté: ces propositions de Hadja M’balou Fofana

Dans moins de 4 jours, l’humanité va célébrer la date du 08 mars, consacrée à la journée internationale des droits des femmes. Et pour accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et filles contre la pauvreté, la Présidente du réseau national des femmes rurales de Guinée ne manque pas d’arguments et de propositions pour gagner ce pari.

Activiste du monde rural, Hadja M’balou Fofana soutient que pour gagner le pari dans le cadre de l’autonomisation des femmes en Guinée, il faut une éducation financière. Pour elle, les femmes guinéennes doivent apprendre à bancariser leurs économies.

« Quand on parle de l’autonomisation des femmes, c’est la bancarisation, la mobilisation de l’épargne. Les femmes, gagnent de l’argent, elles font du commerce, mais beaucoup sont dans le secteur informel. Elles trop de manipulation du liquide. Et une personne qui manipule l’argent en liquide, si cette personne n’est pas éduquer financièrement, si elle n’est pas conseillée, elle va gaspiller son argent. Parce qu’elle va dépenser dans quelque chose qui n’est pas utile, elle va dépenser dans le super flux, elle va aussi être arnaquée et volée. C’est pour cela que les femmes sont très exposées, c’est parce qu’elles manipulent beaucoup d’argent en liquide », a-t-elle indiqué.

Notre interlocutrice insiste également sur le volet formation des femmes qui, selon elle, est le premier défi à relever pour accélérer la réalisation de l’égalité des sexes.

« Aujourd’hui, c’est le moment de les former, de les conseillers, de les sensibiliser que c’est l’épargne qui peut amener leur développement. Quand tu épargnes, tu peux te soigner, tu peux scolariser ton enfant, tu peux investir, mais une personne qui n’épargne pas, c’est une personne pauvre. La plupart des structures financières n’atirent pas des femmes à l’éducation financière. On ne peut pas prêter de l’argent à quelqu’un qui n’est pas formé, si non, tu lui cause des problèmes. Dans ce cas, nous sommes en train de nous battre aujourd’hui, pour mettre en avant, l’éducation financière pour permettre aux femmes d’investir dans ce qui est rentable, durable et aussi pour pouvoir promouvoir les produits des femmes rurales, parce que je parle en leur nom », a-t-elle conseillé.

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Et pour lutter contre la pauvreté, la présidente du réseau national des femmes rurales de Guinée demande à ce que les femmes prennent leur propre destin en main pour sortir de l’ornière.

 

Cheick Fantamadi Siaminfos.com

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