L’un des problèmes majeurs auxquels l’école guinneenne est confrontée actuellement, reste le faible niveau des enseignants. Le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation est aussi formel là-dessus. Guillaume Hawing lors de sa dernière sortie sur cette question, à laissé entendre que certains enseignants n’ont pas du tout le niveau.
Parmi les catégories d’enseignants en République de Guinée, il existe « les bons, les formables et les non-formables ». Interrogé par nos confrères de la RTG, jeudi dans l’émission, »le gouvernement vous écoute », le patron du MEPU-A a fait savoir que le faible niveau de certains enseignants est une préoccupation majeure pour son département. Pour changer la donne, Guillaume Hawing mise sur la formation continue de cette corporation.
« Nous sommes conscients que certains enseignants n’ont pas de niveau, mais nous sommes en train de les former. Et cette formation que nous donnons se fait ressentir dans les salles de classe, parce que vous avez vu les résultats de l’année dernière. Nous sommes passés de 9% à 27%. Il y a aussi des enseignants non formables. Donc, il faut d’abord voir des enseignants qui peuvent donner des cours magistraux, recenser ces enseignants, les connaître et établir des modules de formation en fonction de ces enseignants. Un enseignant qui n’est pas formable, qui veut enseigner, il faut faire une mise à jour de cet enseignant », a-t-il indiqué.
Concernant le besoin de recruter dans le secteur de l’éducation, Guillaume Hawing a annoncé qu’il faut environ vingt mille enseignants pour combler le vide. Qu’à cela ne tienne, le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation a insisté sur l’organisation du concours pour intégrer la fonction publique. Une réponse certaine à l’endroit des enseignants contractuels qui exigent leur intégration à la fonction publique sans passer par le concours.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com