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Incendie de Kaloum : 72 heures après, de nombreux Guinéens déplorent le silence de cathédrale de Mamadi Doumbouya

Il y a soixante douze heures, un incendie d’origine inconnue se déclarait au dépôt d’hydrocarbures de Kaloum. Alors que la flamme n’est encore dissipée complètement, ils sont de plus en plus nombreux ces Guinéens qui déplorent le manque de compassion physique du chef de la junte guinéenne. A en croire ces derniers, le colonel Mamadi Doumbouya doit se rendre physiquement au chevet des victimes et sur le lieu du sinistre.

« 37h après le drame. Le feu n’est toujours pas maîtrisé. Aucune communication sur les conséquences et ce qui nous attend les jours à venir. Aucune compassion (physique) du chef de l’État qui devrait nous rassurer en période de crise. Bienvenue les spéculations et les infox. Les jeunes continuent dans leur élan de solidarité », fait remarquer Mamadou Aliou Hindè Diallo avant de faire une proposition à la cellule de crise :

« Anticiper la crise humanitaire des jours à venir. S’inspirer du Liban. Faire appel à la communauté internationale pour empêcher la pénurie de carburant. Accoster un bateau pétrolier à Kamsar ou Boffa pour servir Conakry et à Maferinyah pour servir l’intérieur du pays. Solliciter la Côte d’ivoire pour approvisionner la forêt et la Haute Guinée en Carburant, le Sénégal pour la Basse Guinée et Conakry, le Mali pour la Moyenne Guinée. Demander à la Chine de nous construire un dépôt digne de nom dans le cadre de l’échange bauxite contre infrastructures. Faciliter aux banques et microfinances l’accès aux fonds de la Banque centrale pour continuer le service minimum. Je pense qu’avec ça, on aura moins de risques pendant la gestion de la crise et la reconstruction de Kaloum », a suggéré cet internaute.

Quant à Mamadi Touré, internaute également, le fait que le président de la transition reste au palais Mohamed V sans être sur le terrain renvoie une « mauvaise » image : « Dans les autres pays, quand un tel sinistre arrive, le chef de l’État descend sur le terrain pour être à côté de ses populations. Le colonel Mamadi Doumbouya est le père de la nation, c’est pourquoi ses compatriotes ont besoin de lui dans ces moments difficiles. Rien qu’en le voyant au chevet des victimes et sur le lieu du sinistre, cela va montrer qu’il est peiné par cette situation. Ceux qui l’ont conseillé de rester au palais ne sont pas pour lui apparemment », a-t-il martelé avant que Mohamed Condé ne renchérisse :

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« Le parrain 0+ je t’aime bien, mais là on n’a rien compris, même pas un petit mot à la nation, aux sinistrés et une présence physique au lieu du drame pour rassurer ton peuple. Dans ces moments pareils, les mots du président rassurent plus d’un », estime-t-il.

Par ailleurs, d’autres comme Moïse 1er osent croire que l’homme du 5 septembre 2021 va sauver son honneur : « Dans le silence enveloppant de la nuit, je me suis trouvé plongé dans un rêve éveillé, une vision où les rues de Conakry étaient remplies d’une énergie palpable, une onde de solidarité émanant de la jeunesse guinéenne. Au milieu de cette foule se tenait le chef de l’État, colonel Mamadi Doumbouya non pas comme un leader distant, mais comme un frère, un compatriote. Dans mon rêve, je l’ai vu marcher avec détermination vers la Mosquée FAYÇAL. Ses pas étaient lourds de responsabilité, mais son regard portait une lueur d’espoir. À son arrivée, au lieu de discours creux, il a tendu la main, se confondant avec les jeunes, portant des sacs d’aide, écoutant les histoires des victimes, partageant des larmes. Ce geste simple mais profond a transformé l’atmosphère. Les jeunes, déjà animés par un élan de solidarité, ont trouvé une nouvelle vigueur, un renouveau d’espoir », s’exclame-t-il d’entrée avant de poursuivre :

L’aube s’est levée, et avec elle, une nouvelle ère pour la Guinée. Le Colonel MAMADY DOUMBOUYA, en se joignant à la jeunesse, a non seulement marqué les esprits mais a également allumé une étincelle, transformant une tragédie en un moment d’unité nationale. Et demain ? Demain, nous accueillerons le Chef de l’État à la mosquée FAYSAL, non pas comme un rêve, mais comme une réalité, un symbole d’espoir et de renouveau pour une nation unie », a-t-il espéré.

 

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

 

 

 

 

 

 

 

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