Depuis plusieurs mois, des acteurs de la société civile, notamment Foniké Menguè et Billo Bah mais aussi le journaliste Habib Marouane Camara sont portés disparus. Où sont-ils détenus? Qui est ou sont derrière ces enlèvements? Des questions difficiles à répondre. Cependant, pour de nombreux observateurs, l’État en est responsable puisque les enquêtes annoncées pour la circonstance, n’ont pour le moment abouti à rien. Une hypothèse balayée d’un revers de main par Joseph Wouro Sagno, président des forces patriotiques Républicaines.
Contrairement à ce que pensent certains acteurs sociopolitiques concernant ces disparitions, Joseph Wouro Sagno dit que l’État n’est pour rien dans cette affaire. D’ailleurs pour lui, le gouvernement est en train de se battre comme il peu pour démasquer les auteurs de ces enlèvements mais aussi de les situer sur leurs responsabilités.
« On parle depuis un certain temps des arrestations et disparitions des journalistes et acteurs de la société civile entre autres. Moi je veux vous dire que le gouvernement actuel n’est associé ni de près ni de loin à ces arrestations. Car ce sont des dispositions arbitraires et le gouvernement est en œuvre pour découvrir ces arrestations. Dans un pouvoir, il y a beaucoup de coïncidences. Le président Mamadi Doumbouya n’a aucune ambition dictatoriale », a-t-il indiqué avant d’inviter les uns et les autres à prôner la paix et l’unité nationale.
« A nous de prôner la paix, la réconciliation nationale pour que l’antagonisme qui se trouve entre les Guinéens, ce conflit générationnel disparaisse. Pour que nous allons vers une réconciliation nationale, pour que les détenus politiques soient libérés, pour que nous allons vers le progrès l’harmonie et la refondation d’une Nation Unie et prospère », lance le président des forces patriotiques Républicaines au micro Siaminfos.com.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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