Dans la nuit du dimanche à lundi, 14 octobre 2024, des inconnus ont cambriolé le collège de Tata1, situé dans le quartier du même nom. Selon nos informations, ces hors la loi ont fouillé les bureaux des responsables avant d’emporter une somme d’argent.
Interrogé, Thierno Sadou Diallo, Principal du collège de Tata 1, est revenu sur ce qui s’est passé.
« Ce matin, aux environs de 7 heures, j’ai constaté que la porte principale qui nous permet d’accéder à la direction est ouverte. Habituellement, quand cette porte est ouverte, je vois la moto de mon directeur des études stationnée au dehors. Je suis entré dans la direction et quand j’ai salué et personne ne m’a répondu, j’ai touché la porte du directeur des études. Et à mon fort honnêtement, la porte est tombée. Je suis allé vers mon bureau et j’ai trouvé que la porte était défoncée. C’est là que j’ai constaté que nous avons été victimes de cambriolage. D’habitude on vient les dimanches, mais hier, on était pas ici parce que nous étions très pris le samedi passé. Ils ont défoncé les portes de mon bureau, celui du directeur des études et la bibliothèque. Ils ont tout dispersé, notamment des documents, des attestations d’admission, les livrets, des documents pédagogiques et administratifs. Ils n’ont pas pris de livres. Ils ont fouillé tous les bureaux, les armoires, les tiroirs », a-t-il indiqué.
Le Principal reste persuadé que ces hors la loi étaient à la recherche d’un montant destiné aux élèves. Toutefois, ils ont emporté avec eux un montant de cent soixante mille francs guinéens qui se trouvaient dans le bureau du directeur des études.
« Vous savez le samedi, le projet Swedd était là aux environs de 9 heures. Ils faisaient bénéficier aux jeunes filles, des bourses alimentaires, un montant leur permettant de trouver le petit déjeuner. Ils ont dû constater que nous étions là de 9 heures à 19 heures. Pour eux ( hors la loi) certainement on a dû laisser quelque chose ici. Le directeur des études m’a dit qu’il avait laissé un montant de cent soixante mille dans son bureau qui ont été emportés. J’ai informé la DPE de Labé et j’ai fait une déclaration à la police. Je signale que j’avais un gardien qui malheureusement, m’a demandé de lui payer désormais un montant de cinq cent mille. Mais vu que je ne peux pas assurer cela, depuis, il ne travaille plus. Je n’ai pas où prendre ce montant. Faute de moyens, il est rentré chez lui et depuis nous n’avons pas de gardien », a-t-il ajouté.
Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com