Visé par trois procédures, le préfet de Mali, le lieutenant colonel Manson Sangala est plus que jamais dans le collimateur de la justice. Un mandat d’arrêt a été décerné contre lui mercredi, 21 juin 2023 par la justice de paix de Mali.
Interrogé, Sekou Sangaré, le juge de paix de Mali a apporté des précisions: « Vous savez lorsqu’une procédure judiciaire est déclenchée, il y a plusieurs moyens pour faire comparaître la personne visée. Si la personne ne comparait pas librement, la loi nous autorise à lui décerner un mandat. Donc, le premier moyen de contrainte, c’est le mandat d’amener qui a été décerné et le concerné n’a pas daigné comparaître. Face à sa réticence de venir se présenter devant le magistrat instructeur, un mandat d’arrêt a été décerné contre lui. Le mandat a été remis aux personnes concernées pour son exécution. Notre rôle en tant que magistrat, c’est de prendre l’acte. Pour ce qui est de son exécution, c’est la force publique qui est censée exécuter cette décision de justice sous la direction du procureur de la République. La force publique, ce sont les officiers de police judiciaire, notamment la police, la gendarmerie et n’importe quelle autre force publique peut être requise pour exécuter le mandat. Donc à ce stade, le mandat se trouve au niveau de la force publique et il peut être exécuté à tout moment », a-t-il indiqué avant d’ajouter:
« Donc, il sera recherché, arrêté et il sera conduit directement à la maison d’arrêt pour être présenté le lendemain au magistrat mandant. Le mandat d’arrêt a fait l’objet de large diffusion et le procureur de la République peut donner d’amples explications là-dessus », a fait savoir notre interlocuteur.
Bachir Diallo Labé pour Siaminfos.com