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Lutte contre l’insalubrité : la commune de Ratoma entame la patrouille contre ceux qui salissent les espaces publics

Pour lutter contre l’insalubrité, les autorités communales de Ratoma engagent une bataille contre l’incivisme de certains citoyens. Depuis quelques jours, des gardes communaux font des patrouilles sur terrain pour identifier mais aussi sanctionner les comportements inciviques.

Interrogé à ce sujet par un reporters de Siaminfos.com, Mamadou Cellou Diallo, conseiller communal et président de la commission environnement et développement durable, y a apporté des détails sur cette autre réforme.

« Cette patrouille entre dans le cadre des nombreuses réformes que nous avons engagées dans le secteur de la salubrité et de la gestion des déchets. C’est une opération qui aurait dû commencer beaucoup plus tôt. Mais pour des raisons diverses, nous n’avons pas pu la lancer. Mais, il vous souviendra qu’en 2023, le maire de Ratoma avait pris un arrêté portant interdiction de jeter les ordures dans les espaces publics et l’abonnement obligatoire aux PME de pré-collecte de la commune de Ratoma. Après avoir pris cet acte, le maire a instruit au service assainissement et à la commission de procéder à la campagne de sensibilisation. Vous le savez, l’assainissement, c’est le principe des trois S. Le service, la sensibilisation et la sanction. Le service est fait et assuré par les PME de pré-collecte. Il y a des infrastructures chaque année. On a fait la sensibilisation également. Et maintenant, c’est le troisième S que nous voulons mettre en œuvre qui est la sanction. Et pour ça, l’arrêté est clair. Il est pris conformément au code des collectivités, conformément au règlement d’hygiène et de la salubrité, conformément au code de la santé publique. Mais surtout le plus important, conformément au code pénal », explique Mamadou Cellou Diallo, qui précise la nature des amendes à infliger aux contrevenants :

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« Si les agents arrêtent quelqu’un, il est verbalisé à la hauteur de ce qu’il a fait. La verbalisation va de 50 000 à 500 000 francs guinéens. Si c’est des récidivistes, ce n’est pas exclu de les traduire devant la justice et les juger. Nous espérons que cette opération puisse être pérennisée. Ça ne sera pas un feu de paille dans la mesure où toutes les dispositions ont été prises pour que ça ne soit pas un feu de paille », indique notre interlocuteur.

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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