Menace sanitaire à la décharge de Dar-es-Salam: l’Union Européenne envisage une solution alternative pour diminuer la pression
Nous vous l’annoncions dans l’un de nos précédents articles, la menace sanitaire qui pèse sur les habitants de Dar-es-Salam 2. En effet, la fumée qui s’échappe de la décharge d’ordures a rendu malades 3 000 habitants sur 7 000, selon le président du conseil de quartier. Une situation qui ne laisse pas indifférente l’Union Européenne.
Cette décharge, selon les statistiques, reçoit environ 1200 tonnes de déchets par jour. Ce qui suscite l’urgence de la délocaliser sur le site de Barétodé, dans la commune de COYAH.
Pour diminuer la pression de cette montagne d’ordures qui continue de faire des victimes, l’ambassadrice de l’Union Européenne, Madame Jolita PONS, « a effectué ce vendredi une visite de terrain à la décharge de Dar es Salam à Conakry. Ce site reçoit au quotidien 1 200 tonnes de déchets produites par les communes de Conakry. Cette visite a permis à Mme Jolita PONS de toucher du doigt, l’ampleur des défis environnementaux et sanitaires liés à cette décharge. En attendant la construction du centre d’enfouissement technique moderne de Baritodé, dans la préfecture de Coyah, avec le cofinancement de l’Union européenne, une solution alternative est envisagée pour diminuer la pression sur la décharge de Dar es Salam. »
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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