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N’zérékoré : 50 chefs de quartiers et acteurs de la société civile à l’école de la gestion des ordures

Dans le cadre de la protection de l’environnement, 50 chefs de quartier et acteurs de la société civile sont à l’école des gestion responsable des ordures. La formation est assurée par des ONG évoluant dans le secteur avec le soutien de la société de téléphonie orange. C’est le préfet Colonel Alsény Camara, qui a présidé le lancement des activités.

« Cet atelier se tient à un moment où la région administrative de N’zérékoré en particulier notre préfecture se trouve dans une vulnérabilité environnementale avec des alertes maximales. Cette vulnérabilité est la conséquence du changement climatique qui menace la sécurité des populations, leur santé, leur stabilité sociale et économique » affirme le premier responsable de la préfecture de N’zérékoré.

La préservation de l’environnement est au centre de ce renforcement de capacités des chefs de quartier et acteurs de la société civile de N’zérékoré. Au nombre de 50, ces participants apprennent la gestion des ordures et la préservation de l’environnement pour une meilleure santé des populations.

« Je suis très satisfaite des formateurs. Ils nous ont beaucoup édifiés. Nous sommes édifiés sur tout ce qui se passait dans nos quartiers. On était ignorant. Mais à partir de cette journée-là, je suis satisfaite. On pourra faire ce que nous devons faire pour notre réussite dans nos quartiers, » conclut Marie Véronique GAMALÉ, présidente du conseil de quartier de Belle-Vue.

Pilotée par la fédération des gestionnaires des déchets en Guinée, cette formation vise la réduction des risques de catastrophe et des urgences environnementales comme nous explique le facilitateur de cet espace d’échanges.

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« Que tous les participants puissent s’adapter à ces outils là et participer à l’évaluation à la caractérisation de tous les risques de catastrophes dans leurs localités. Mettre aussi en place un système de gestion approprié des déchets pour la prévention et la gestion des catastrophes qui les minent aujourd’hui, » dit Sory Camara.

De nos jours, il existe plus de 25 types de risques de catastrophes dans la région administrative de N’zérékoré selon un rapport mentionné par le facilitateur d’où la nécessité de sensibiliser les populations sur les mesures d’atténuation à prendre.

 

N’zérékoré, Lanceï Naboun pour Siaminfos.com

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