Ousmane Dady à propos des forces vives: « On attendait leur départ avant même cette demande faite par leurs bases »
Pas plus tard que dans la soirée du mercredi, 15 janvier 2025, les Forces Vives de Guinée se sont fendues d’une déclaration en invitant leurs structures à se retirer de toutes les Institutions de la transition, notamment le CNT. Cette demande a été faite après que le représentant de l’ordre des avocats de Guinée au CNT en l’occurrence Me Mohamed Traoré, ait rendu sa démission. Une demande des Forces Vives qui alimente le débat dans la cité. Pour sa part, le président du parti RGT, dit que le départ de ces politiques au sein du CNT est attendu depuis fort longtemps.
Ousmane Dady Camara déclare haut et fort que les représentants des partis politiques qui sont au CNT n’ont pas grand rôle à jouer, à part dit-il le refus du vote des lois. Lui, il aurait souhaité que ce soit eux de quitter le navire avant même la démission de Me Mohamed Traoré.
« Ça fait longtemps qu’on attend leur départ. On aurait souhaité que Ça se passe avant Me Traoré, mais qu’à cela ne tienne c’est un travail continu. Quand vous prenez les partis politiques, la Guinée a plus de 100 partis politiques et on leur a donné que 15 places. Les forces vives doivent avoir 4 ou 5 maximum et il y a plus de 80 conseillers. A vrai dire, on attendait leur départ avant même cette demande faite par leurs bases, c’est ça la vérité. Parce qu’ils sont là-bas, mais ils ne nous servent pas grand chose, ils ne foutent rien. Ils sont là-bas seulement pour refuser de voter les lois et pour refuser de faire le travail qu’on leur demande, c’est ça la vérité. Ceux qui veulent quitter aujourd’hui, on veut qu’ils quittent. Parce qu’ils ne peuvent pas être là-bas pendant que leurs bases sont en train de critiquer tout ce qui est fait de bon par les gouvernants. Alors s’ils sont là-bas pour critiquer, il y a une autre place pour ça, ils peuvent aller là-bas. On attend leur démission. Tous les membres des forces vives là, ils n’ont qu’à démissionner. D’autres Guinéens vont prendre le relais pour continuer le travail », a-t-il laissé entendre, en indiquant que la mission des conseillers nationaux prendra fin après les élections législatives.
« C’est bien dit, la fin de leur mission c’est le retour à l’ordre constitutionnel. C’est l’arrivée d’une assemblée nationale votée par les Guinéens qui définit la fin de leur mission. La mission ne prenait pas fin le 31 décembre, 2024. Normalement, c’est après les élections législatives que leur mission devrait prendre fin. Mais ce n’est pas grave, nous autres Guinéens nous continuons notre chemin de développement, de progrès, de changement et de la refondation du pays pour l’intérêt de tout le monde », a-t-il indiqué lors d’un entretien accordé à notre rédaction.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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