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Affaire Remy Lamah à la CRIEF : le parquet spécial requiert la fin de la poursuite pour délits non constitués au bénéfice du doute

Après les plaidoiries des avocats de l’Agent judiciaire de l’Etat et ceux de la société ZMC, le ministère public, à son tour, a présenté ses réquisitions dans l’affaire de « corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité » qui oppose l’État guinéen et la société ZMC contre l’ancien ministre de la Santé, le Général Remy Lamah et la société SOGUIMAP.

Prenant la parole, Moustapha Mariam Diallo, représentant du ministère public a laissé entendre qu’il n’y a pas d’éléments objectifs, matériels dans ce dossier pour affirmer qu’il y a eu corruption dans la passation des marchés publics. Par conséquent, il a demandé à la Cour de rejeter l’infraction de corruption contre les prévenus. Parlant de la complicité, dit le représentant du ministère public, cette infraction ne peut non plus exister puisque l’infraction principale (la corruption) n’existe pas. Pour ces motifs, il a demandé à la Cour de déclarer le Général Rémy Lamah et la société SOGUIMAP non coupables des délits de corruption et de complicité au bénéfice du doute et de les renvoyer des fins de la poursuite pour délits non constitués.

A rappeler que dans ce dossier, l’ex ministre de la Santé, le Général Rémy Lamah est poursuivi pour avoir résilié en 2020 le contrat de ZMC pour la fourniture à la Guinée des produits pharmaceutiques, obstétricaux et néonataux au profit de la société SOGUIMAP.

 

Depuis la CRIEF, Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com

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