Avant-projet de la nouvelle constitution : le président de la FONAJEP signale « des insuffisances notoires »
Deux-cents cinq (205) articles répartis dans 6 chapitres, c’est le contenu global de l’avant-projet de la nouvelle constitution guinéenne présenté par les conseillers nationaux aux acteurs de la vie nationale. D’ores et déjà, des réactions continuent de surgir autour de cet avant-projet. Certes il y a eu beaucoup d’efforts par rapport aux libertés, droits et devoirs selon le président du forum national des jeunes des partis politiques de Guinée, mais il y a également des insuffisances qu’il faille corriger, dit-il.
Yatigna Mansaré puisque c’est de lui qu’il s’agit, dit avoir constaté beaucoup d’avancées dans l’avant-projet de la nouvelle constitution tant sur le plan des libertés, droits et devoirs. Mais qu’à cela ne tienne, ce jeune politique pointe aussi du doigt des manquements au niveau de certaines dispositions visant les jeunes. Celles liées notamment à l’organisation des élections entre autres. Des insuffisances qui selon lui, doivent être améliorées.
« Il y a eu beaucoup d’efforts dans le contenu de cet avant-projet par rapport aux libertés, droits et devoirs qui ont été reconduits. Mais, il faut aussi reconnaître qu’il y a des insuffisances notoires qu’il faut nécessairement améliorer. Je prends par exemple l’article visant la jeunesse. Il est indiqué que l’Etat a le devoir et l’obligation de protéger les jeunes. Mais il faut ressortir que les jeunes ne sont pas des personnes vulnérables. Selon le RHPH3, nous représentons plus de 70% de la population, donc nous constituons une force motrice de la nation. Et à cet effet, il faudrait que cette disposition là soit améliorée. Au delà de la protection, il faut aussi faire participer les jeunes, mais aussi les promouvoir dans la vie de la nation. Au-delà de cela, si vous prenez aussi les dispositions liées à l’organisation des élections, il y a toujours des délais qui sont indiqués. Et nous nous avons proposé à ce qu’au delà des délais, qu’on aille à des dates fixes pour permettre à ce que tout le peuple de Guinée soit situé à la date précise pendant laquelle il fera montre de son droit de vote. Il y a beaucoup d’autres dispositions qui attirent notre attention: c’est comme par exemple le droit à l’éducation, le droit à la formation, le droit aux libertés syndicales et politiques entre autres », a-t-il laissé entendre au micro de Siaminfos.com.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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