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Bah Oury à propos des médias fermés en Guinée: « Je vous ai tendu la main et vous l’avez mordue, le couperet est tombé »

Les médias dont les licences et agréments ont été retirés récemment, vont prendre leur mal en patience. Qu’est-ce qui est justement envisagé par le gouvernement dans le cadre de la decrispation de la crise qui a occasionné la fermeture de toutes ces entreprises de presse privée, notamment Hadafo Média, Djoma médias et la radio FIM? Le Premier ministre a laissé entendre qu’il faut continuer à  » laisser l’eau couler sous le pont ».

Le PM Amadou Oury Bah, en s’exprimant sur cette question lors de son passage à la télévision nationale ce jeudi, dit avoir tendu la main aux responsables des médias concernés par cette situation. Cependant, il fait comprendre que son geste n’a pas été pris en compte par ceux-ci. D’où selon lui, son incapacité aujourd’hui à envisager une autre initiative allant dans le cadre de trouver solution à ce problème.

« Je vous ai tendu la main et vous l’avez mordue, le couperet est tombé. Donc, vous m’avez rendu de ce point de vue, peu capable d’envisager une initiative quelconque. Et c’était dommage parce que ça été de la part des personnes concernées directement qui ont fait preuve d’infantelisme. Dès qu’on a tendu la main, c’est comme si certains avaient un objectif de ne pas permettre à ce que le gouvernement résolve de manière irrémédiable le conflit qui prevalait depuis le mois de novembre dernier. Il y a eu manque de leadership au niveau des responsables de médias. Donc aujourd’hui, laissons l’eau couler sous le pont. Le temps viendra pour la sagesse ou l’intérêt de toutes celles et de tous ceux qui sont malheureusement impactés par cette situation et en même temps, envisager la suite. Mais, il faut changer. On ne peut pas vivre comme on vivait il y a 50 ans. C’est les faits qui nous obligent. Il faut faire preuve de responsabilité, il faut agir en conformité avec l’intérêt de la nation, il faut savoir quel que soit le niveau de responsabilité, qu’on est justiciable », a-t-il fait savoir.

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Est-ce que l’espoir est-il permis en ce qui concerne la situation de ces médias fermés ? La réponse donnée par le premier ministre est loin de répondre aux attentes des patrons et des employés de ces entreprises de presse.

« Demain appartient à Dieu, le temps viendra où la situation de part et d’autre, les esprits vont changer et d’autres mentalités vont permettre d’envisager les choses avec plus de responsabilités. Ce n’est pas par plaisir que nous voyons des pères et mères de familles se retrouvent sans emploi, parce que l’entreprise qui les faisaient vivre se retrouve fermée. Mais aussi, il faut s’adapter. Les médias d’hier ne peuvent pas être les médias d’aujourd’hui et ne pourront pas être les médias dans 10 ou 20 ans. Aujourd’hui les médias dont la Guinée a besoin sont les médias qui vont dans une approche tout en maintenant le principe sacré de professionnalisme du métier de journaliste…

Il faut donc prévaloir tout ce qui peut impacter les intérêts de ce pays », a-t-il conclu.

Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com 

Tel: 621818835

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