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Boycott des examens nationaux ? « Tout cela est envisageable », signe et persiste le coordinateur des enseignants contractuels

Des enseignants contractuels de Guinée sont passés à la vitesse supérieure dans les régions et préfectures à travers une série de manifestations enclenchée le 22 mai dernier. La montée de la pression vise à exiger le paiement immédiat des 06 mois d’arriérés de salaire. Autre menace, il s’agit du boycott des examens nationaux, si rien n’est fait d’ici là. C’est le coordinateur général de la coordination nationale des enseignants contractuels de Guinée qui a haussé le ton à travers un entretien accordé à notre rédaction ce mercredi, 24 mai 2023.
Pour exiger le paiement de leurs arriérés de salaire, les enseignants contractuels de Guinée ont commencé par une grève générale le 20 avril dernier, ensuite les manifestations spontanées devant les directions préfectorales de l’éducation et dans les régions du pays. Comme si cela ne suffisait pas, puisque les autorités en charge de leur situation restent jusqu’ici inactives. La toute dernière option pour ces contractuels, est de boycotter les examens nationaux session 2023.
<<Nous sommes déjà dans l’optique. Déjà deux semaines environ nous séparent de la tenue des examens nationaux. Mais si l’Etat a la volonté, nous nous disons que deux jours même sont de trop, l’Etat peut régler cette situation en un clin d’œil et trouver solution au problème. C’est pourquoi, nous demandons à l’Etat que bien avant l’affichage des PV, dans les centres d’examen, de procéder au paiement des arriérés de salaire des enseignants contractuels et donne une suite favorable à leur intégration à la fonction publique>>, a déclaré Alseny Mabinty Camara.

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La stratégie selon cet enseignant contractuel, est de se retirer du processus des examens nationaux. Ce qui ne restera pas sans conséquences selon lui.

<<Nous allons nous servir de toutes les lois qui sont mises à notre disposition dans notre pays pour réclamer notre droit. Si nous refusons de participer à toutes les opérations concernant l’organisation des examens nationaux, pendant que nous représentons la quasi-totalité de l’effectif à l’intérieur du pays, pensez-vous que cela peut ne pas affecter l’organisation correcte des examens ? Non! Donc tout cela est envisageable, nous pouvons décider de ne pas participer à l’opération de l’organisation des examens nationaux. Et cela est fait, ça va affecter ces examens nationaux surtout à l’intérieur du pays où l’effectif des enseignants contractuels dépasse les 70% de l’effectif du personnel enseignant>>, a-t-il insisté au micro de siaminfos.com

 

 

Cheick Fantamadi pour siaminfos.com

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