Financement du chronogramme de la transition en Guinée: Dr Ibrahima Sory révèle ce qui « bloque » les partenaires
Pour faciliter le retour à l’ordre en Guinée en décembre 2024, la junte a dévoilé le montant qui doit être mobilisé à cet effet. Aux dires de nombreux acteurs sociopolitiques, les partenaires techniques et financières peinent encore à mettre la main à la poche. Le président du parti Alternance Démocratique pour le Changement du Bloc de l’Opposition Constructive (ADC-BOC) estime que la faute incombe aux autorités guinéennes.
Interrogé par notre rédaction ce samedi, 17 août, Dr Ibrahima Sory Diallo a indiqué que « la transition rencontre beaucoup de difficultés, parce que les partenaires qui ont décidé d’accompagner la Guinée pour le financement du chronogramme de la transition n’ont pas mis la main à la poche, notamment la CEDEAO, l’Union Européenne, les Nations-Unies. Cela est dû à la faiblesse des gouvernants qui devaient faire une demande professionnelle. Mais s’ils cherchent seulement à remplir leurs poches sans s’occuper de l’essentiel, ça ne peut pas marcher. C’est la raison pour laquelle le président doit prendre une décision pour mettre en place un gouvernement politico-militaire. Les gens qu’on estime être des personnes ressources, généralement, règlent leurs problèmes de famille. Lorsque quelqu’un est ministre et qu’il n’a jamais été en Europe, il va chercher d’abord à trouver des papiers pour envoyer sa famille, donner des passeports diplomatiques. Le pays doit être géré avec les politiques, la société civile et des corporations », nous-a-t-il confié.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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