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Gabriel Haba justifie l’évaluation des partis politiques : « On ne veut pas de voleur, ni de narco-trafiquant à la tête de notre pays »

L’évaluation des partis politiques qui s’est achevée récemment en Guinée divise les acteurs sociopolitiques du pays. Si certains estiment que la démarche vise à barrer la route aux partis politiques hostiles à la junte guinéenne, d’autres pensent le contraire. Selon le secrétaire exécutif du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), il s’agit d’une démarche qui consiste à normaliser un certain nombre de choses au sein de la classe politique guinéenne.

Gabriel Haba laisse entendre qu’ils sont: « satisfaits de la démarche. Nous avons fait des contributions en termes de propositions. Les partis politiques sont des entités qui compétissent pour désigner ou élire les dirigeants de notre pays. Et nous voulons que nos dirigeants soient vertueux. La deuxième chose, c’est une démarche qui contribue à amener les entités politiques au respect des valeurs et des principes qui gouvernent notre pays parce que les critères d’évaluation amènent les partis à éviter la création de partis à base communautariste, ethnique, évitent le repli identitaire en matière de création des partis politiques. C’est une démarche qui contribue à créer l’émulation au sein des partis politiques, je veux parler de l’alternance au sein des partis politiques. S’il n’y a pas d’alternance, les partis politiques vont contribuer à fabriquer des futurs dirigeants dictateurs parce que quelqu’un qui n’a pas pu instaurer l’alternance au sein de son parti, il ne pourra pas quand il est à la tête de l’État. La démarche évite la corruption même dans l’espace politique parce qu’aujourd’hui, bon nombre de personnes créent des partis politiques, elles ont des agréments et vont les revendre parfois aux narco-trafiquants, parfois à des montants inimaginables tout simplement pour chercher de l’argent. Il y a la corruption aussi au sein des partis politiques », a-t-il dénoncé avant de poursuivre :

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« Ce processus va aider à connaître les sources de financement des partis politiques pour que désormais, chacun soit contrôlé au minimum par rapport au financement parce que les sources de financement doivent être connues, on ne veut pas de voleur, ni de narco-trafiquant à la tête de notre pays. Donc, ceux qui compétissent pour être à la tête du pays, doivent être soumis à ces principes de rigueur. Ce travail là doit être renforcé par la révision des textes qui régissent les partis politiques pour que ceux qui doivent accéder au financement de l’État puisse revêtir un certain nombre de principes et valeurs pour que ceux qui doivent présenter les candidats aux élections puissent être effectivement des partis qui aspirent la confiance ou qui ont la confiance des populations », a-t-il estimé.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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