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Condamnation du syndicaliste Sékou Jamal Pendessa : « Il n’y a plus de démocratie en République de Guinée », dénonce le SG – SPPG Kankan

Alors que sa libération figure en tête des revendications dans la plateforme des 13 centrales syndicales du pays qui ont annoncé une grève générale et illimitée dès ce lundi, 26 février 2024, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), a été condamné vendredi dernier par le tribunal de première instance de Dixinn. Depuis cette condamnation, les réactions fusent de partout. Ce samedi, 24 février courant, le secrétaire général de l’antenne régionale du SPPG à Kankan a également condamné cette décision du juge.

Pour Michel Pivi, la démocratie n’existe plus en République de Guinée tout en demandant au tribunal de revenir sur sa décision : « C’est avec désolation, beaucoup de regrets, que nous avons appris la condamnation de Sékou Jamal Pendessa. Tout ce qui lui a été reproché n’était pas fondé, disons que c’était du blabla. Le drapeau de la démocratie était en berne pendant cette transition et maintenant il est enterré. Cela signifie qu’il n’y a plus de démocratie en République de Guinée car elle est bafouée, elle n’est plus respectée. Nous nous opposons à la condamnation du général. Aujourd’hui, oui, le gouvernement a la mainmise sur le pouvoir, sur la justice, qui est devenue maintenant un instrument de travail de cette transition, mais encore une fois nous exprimons notre désolation face à ce qui vient de se passer et nous leur demandons de revoir leur décision. Ce qui est sûr, c’est que nous ferons tout pour la libération de notre général. Nous allons battre le pavé pour que Sékou Jamal Pendessa soit libre, quelles que soient les conséquences », a promis le syndicaliste.

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Michel Pivi a terminé son intervention par un appel à l’union des forces des hommes de médias pour la cause du secrétaire général du SPPG, qui se bat pour la liberté de la presse.

 

Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com

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