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L’école guinéenne menacée par une nouvelle grève dès la rentrée scolaire? Voici ce que réclame le SLECG au gouvernement 

Mohamed Bangoura, chargé de communication du SLECG, était ce lundi 9 septembre l’invité de l’émission « Le Scanner » de Cavi Médias. L’enseignant a saisi l’opportunité pour suffisamment évoquer le cas des enseignants contractuels communaux non retenus au concours de recrutement à la fonction publique, mais aussi la réactualisation des revendications du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Questionné à ce sujet, Mohamed Bangoura a fait savoir que bien que le ministre du Travail et de la Fonction Publique François Bourouno ait demandé du temps pour organiser les négociations, les discussions n’ont pas avancé, et les appels des syndicats sont restés sans réponse. Ce qui a conduit aujourd’hui à la réactualisation de cette plateforme revendicative, dit-il.

« Vous savez que les fédérations syndicales de l’éducation ne sont fortes que lorsque les enfants et les enseignants sont présents dans les établissements d’enseignement élémentaire et secondaire ainsi que professionnel technique et supérieur. Pour le moment, nous ne parlons pas de grève. Nous avons réactualisé la plateforme revendicative qui est restée l’être morte face au ministère du Travail et de la Fonction Publique. A sa prise de fonction, le ministre François Bourouno nous avait fait appel tout en nous demandant un temps moratoire. Le temps pour lui de mettre en place ses services techniques, pour l’ouverture d’un couloir de négociations. Mais malheureusement, nous nous sommes dit que peut-être ce ministre voulait gagner en temps. Nous aussi, étant conscients de la quiétude sociale, nous n’avons pas voulu perturber le déroulement des épreuves des examens nationaux. C’est pourquoi nous avons attendu non seulement la publication des résultats de ce concours des enseignants contractuels communaux en situation de classe. Et puisque le gouvernement n’a pas profité de ces vacances pour l’ouverture d’un couloir de négociations afin de trouver une solution face à cette plateforme revendicative, nous l’avons réactualisé, mais cette fois-ci avec six points à l’intérieur », explique Mohamed Bangoura.

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En conséquence, le SLECG envisage de déposer un préavis de grève de 10 jours si aucune rencontre n’est fixée. Le gouvernement est prévenu que l’option de la grève sera envisagée si les ministères concernés ne répondent pas positivement à cet appel.

« Dès que nous avons déposé cette plateforme revendicative, nous avons reçu l’appel du ministre du Travail et de la Fonction Publique qui avait fixé un rapport. Nous avons fait un rendez-vous, mais très malheureusement, à l’heure indiquée, ils ne prenaient plus les appels. Donc, nous nous sommes dit que certainement, ils minimisent le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, croyant qu’il y a une fédération pouvant lui permettre d’échapper à l’arme la plus fatale du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Puisqu’il (gouvernement, ndlr) veut aller vers un bras de fer, nous aussi, nous allons le lui servir sur un plateau d’or. Donc, nous attendons que les ministères en charge de l’éducation et le ministère du Travail et de la Fonction Publique, adressent un courrier dans lequel ils vont accepter de rencontrer les membres du bureau exécutif national. Faute de quoi, nous allons déposer un préavis de grève de 10 toujours pour donner une chance ici à la négociation. Si toutefois, le gouvernement à travers le ministère du travail et de la fonction publique reste sourd à cet appel-là, en ce moment, nous serons dans l’obligation, après consultation de la base, de faire recours à l’arme la plus fatale du SLECG, qui est la grève », déclare le chargé de communication du SLECG.

S’il y a un point qui est non négociable dans cette plateforme revendicative, c’est l’engagement des enseignants contractuels communaux, prévient le SLECG.

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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