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Débat d’orientation constitutionnel : « Quand il s’agit de la constitution, on n’a pas besoin de tout ce brouhaha… » (Boubacar Diallo)

Après le symposium sur le constitutionnalisme en février dernier, le Conseil National de la Transition (CNT) organise depuis quelques jours le débat d’orientation constitutionnel. Un autre rendez-vous national dont l’objectif est de recueillir des avis et propositions pour la rédaction de la nouvelle constitution guinéenne.

Sauf que ce débat se déroule sans les acteurs sociopolitiques membres des Forces Vives de Guinée. Ces acteurs opposés à la façon dont la transition est conduite, estiment que ces discussions n’ont aucune utilité, vu que les différentes couches socioprofessionnelles ont déjà fait des propositions lors des concertations organisées par la junte.

C’est le cas de Boubacar Diallo, président du Parti pour la Paix et le Développement (PPD), membre de la coalition du Forum des Forces Politiques (FFP) et des Forces Vives de Guinée.

« Si toutes les conditions préalables sont remplies et que les Forces Vives sont autour de la table, vous savez pertinemment, quand il s’agit de la constitution, on n’a pas besoin de tout ce brouhaha là ; c’est-à-dire débat d’orientation constitutionnel, faire un symposium autour… », a-t-il laissé entendre ce vendredi sur FIM FM dans l’émission « Mirador ».

Pour la rédaction de la nouvelle constitution, soutient cet acteur politique, « il suffit juste de réunir des spécialistes qui vont nous prendre la constitution de 2010 jusqu’à celle de 2020, on regarde ce qui n’a pas marché, qu’est-ce qu’il faut améliorer ? Je vous assure en moins de deux ou trois semaines, on peut finir avec ça », a déclaré Boubacar Diallo.

Par ailleurs, le président du PPD signe et persiste qu’avec la volonté de la junte, le retour à l’ordre constitutionnel peut se faire « en moins d’un an ».

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Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com

 

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