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Retour à l’ordre constitutionnel en Guinée : « Ce que j’ai dit aux sénateurs américains, autorités françaises et belges… » (Aliou Bah)

Si certains acteurs socio-politiques mènent un combat à l’interne pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée, d’autres font de même à l’international. A l’image de l’ancien Premier ministre guinéen Cellou Dalein Diallo qui multiplie ses rencontres avec des dirigeants occidentaux, le leader du Mouvement démocratique libéral (MoDeL) est également à pied d’œuvre. Aliou Bah a mis à profit son  récent séjour à l’étranger pour attirer l’attention des dirigeants américains et européens.

Lors de l’assemblée générale de son  parti samedi, 8 juin 2024, le politique a tenu à mettre le pont sur le « i » : « La légitimité d’une transition c’est sa capacité à respecter ses propres engagements. Donc, ses propres engagements étant que la transition finisse en décembre 2024 par le fait des élections et qu’en 2025 que les Guinéens puissent avoir un pouvoir civil élu, nous nous en tenons à ça. Nous avons évolué le parcours de la transition, comment tout ceci a été mené. Il se trouve que le CNRD n’a pas accepté de poser un acte qui va dans le sens de son engagement et ils ne peuvent pas créer ce désorde, cette situation et que quelqu’un porte la responsabilité à leur place. Ils ne sont pas les seuls Guinéens, ils ne sont pas propriétaires de la Guinée, ils ne sont pas élus donc ils ne sont de choix de personne. Jusqu’à présent, comme d’habitude dans notre pays, les démagogues continuent d’appeler le Général Doumbouya président de la République, ce qui est une insulte à l’égard de l’esprit de la loi », a-t-il regretté avant de poursuivre :

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« Mais à eux de continuer d’assumer comme ils l’ont fait avec les précédents. C’est comme ça ils continuent de tromper les différents dirigeants, et eux aussi se sentent confortables à ça. De toutes les façons, c’est eux qui vont en payer le prix, c’est pas nous […]. J’ai rappelé ça aux amis de la Guinée, et je l’ai fait personnellement lorsque j’ai eu à rencontrer les sénateurs aux États-Unis, les autorités françaises et belges pendant mon séjour professionnel. Je leur ai réaffirmé qu’en Guinée, les Guinéens souhaitent que le CNRD respecte son engagement scrupuleusement.  C’est pas une insulte, une offense, une dérogation à la règle. Nous travaillons aujourd’hui à la remobilisation citoyenne pour que cela soit une réalité parce que la Guinée ne peut pas continuer d’être l’otage d’un petit groupe et des humeurs des personnes qui sont non élues », a-t-il rappelé.

 

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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