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Annulation du report de la présidentielle sénégalaise : Ce qu’en dit le représentant du parti d’Ousmane Sonko en Guinée 

Suite à des recours déposés par des candidats à l’élection présidentielle et des députés à l’Assemblée nationale contestant le report de l’élection présidentielle au Sénégal, le Conseil constitutionnel sénégalais après examen des requêtes, a annulé le décret abrogeant la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle pour défaut de base l’égale. Une décision saluée par plusieurs acteurs politiques et ceux de la société civile. C’est le cas du parti de Ousmane Sonko( Parti des patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité)

A en croire Maguette M’Bodj, représentant du PASTEF en Guinée, « malgré tout ce qui se passe depuis 2011 dans les affaires judiciaires, je me suis toujours dit qu’il arrivera un moment où les magistrats vont se saisir et c’est ce qui s’est passé. Cette fois-ci, la cour constitutionnelle n’a pas tergiversé, ils n’ont fait que dire le Droit. C’est les garants de la constitution, ils ont dit le Droit, ils ont dit la loi, ils ont dit la constitution. Le conseil constitutionnel ne peut pas se permettre de passer à côté de la constitution. Par conséquent, le décret de Macky Sall a été retoqué, la cabale montée par l’Assemblée nationale en s’alignant à la mouvance présidentielle retoquée. Les perdants, c’est Karim Wade et Macky Sall et sa coalition. J’aime bien lorsqu’on nous dit que le temps a une fonction arbitrale. Le conseil constitutionnel pouvait aller plus loin. Indiquer une date, il ne l’a pas fait. Pourtant, le conseil constitutionnel est bien habilité à fixer une date pour les élections », a-t-il indiqué avant de poursuivre:

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« Le 25 février prévu, matériellement, ce n’est pas possible. Macky Sall, qu’est-ce qu’il va proposer ? Si c’est un dialogue, personne n’ira parce le dialogue de Macky Sall, c’est du deal. Le temps n’est plus au dialogue, tout ce qu’on demande, c’est d’aller aux élections. On va aller peut-être après le mois d’avril, mais le 2 avril Macky Sall n’est plus le chef de l’État. Y a des mécanismes constitutionnels qu’il vont se mettre en place », a fait savoir notre interlocuteur.

Pour Maguette M’Bodj, cette décision de Macky Sall de reporter les élections résulte de son envie de se maintenir au pouvoir.

« Macky Sall, c’était dans le but de prolonger son mandat parce qu’il a peur de quitter le pouvoir maintenant. C’est lui qui sait pourquoi il a peur, le temps nous le dira. Et de toute façon, y a des choses qui ne peuvent pas passer comme ça. On ne gouverne pas innocemment, il faut avoir la noblesse de payer les conséquences de sa gouvernance », dit-il.

 

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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