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Attente des paysans après les états généraux de l’agriculture et de l’élevage: Ce qu’en dit Ibrahima 2 Diallo de la coopérative FoutAgrifarm 

Du 03 au 05 juillet 2024, la Guinée a vibré au rythme des états généraux de l’Agriculture et de l’Élevage. Un événement qui a mobilisé de nombreux acteurs du monde agricole et de l’élevage pour faire le diagnostique, mais aussi trouver des solutions aux problèmes dont les deux secteurs sont confrontés. Quelles sont donc les attentes des paysans en général après ces états généraux ? Une question que Ibrahima 2 Diallo, président de la coopérative FoutAgrifarm a tenté de répondre ce lundi, 8 juillet dans l’émission Le Scanner de Cavi médias.

C’était une première du genre en Guinée que les acteurs agropastoraux se donnent rendez-vous pour discuter de leurs problèmes en public afin de pouvoir trouver solution. Cela reste un acquis des états généraux de l’Agriculture et de l’Élevage, selon Ibrahima 2 Diallo. Mais qu’à cela ne tienne dixit cet agronome, il y a des défis à relever pour développer d’abord le secteur de l’agriculture.

« Le premier défi, c’est le défi de la sécurité foncière, le deuxième, c’est la mécanisation de la production. Car si on veut produire suffisamment, on sait que ça ne peut pas se faire à la main et à la daba. L’autre élément, l’accès aux intrants agricoles pour pouvoir développer tout ce qu’on veut faire au niveau de l’agriculture et de l’élevage. Il y a aussi la disponibilité financière pour les paysans. C’est-à-dire, l’accès aux ressources financières. On a aussi l’accès au marché, pour la commercialisation des productions, l’encadrement technique pour accompagner les paysans », a-t-il signifié avant d’ouvrir une fenêtre sur les défis liés au secteur de l’élevage.

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« Pour le secteur d’élevage, il y a le problème d’alimentation animal, c’est un défi. L’autre élément qu’il faut souligner, c’est l’importation de poulets. Si on prend le cas de l’aviculture où on importe les poulets qui ne sont pas de qualité qu’on donne à nos populations sur le marché, alors qu’on peut bel et bien produire aujourd’hui tout ce dont on a besoin pour pouvoir bien manger », a-t-il fait savoir.

Si tous ces facteurs sont pris en compte par le gouvernement à travers son ministère en charge de l’Agriculture et de l’Élevage, ça va aider le secteur agropastoral à se développer, rassure Ibrahima 2 Diallo.

« L’attente des agriculteurs, des paysans en général, est que les recommandations issues de ces états généraux soient matérialisées dans un délai très raisonnable. Si le gouvernement met en place tout le nécessaire pour traduire ces recommandations en acte réel, il y aura une grande avancée et le secteur sera bien amélioré. A mon avis notre agriculture pourra contribuer à au moins 50% de notre PIB si tout le nécessaire est fait de la bonne façon », a-t-il conclu au micro de Siaminfos.com

Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

Tel: 621818835

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