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Beyla/Préservation de l’environnement : 1 300 plants pour sauver les têtes de sources du Bembéya

Comment préserver l’emblématique cours d’eau Bembéya dans la préfecture de Beyla ? C’est la préoccupation majeure de la direction préfectorale de l’environnement et du développement durable en cette période dédiée à la restauration du couvert végétal. 1 300 plants sont mis en terre par les agents conservateurs de la nature accompagnés par les autorités locales et les populations riveraines.

« Depuis fort longtemps, nous avons constaté une dégradation imminente du cours d’eau Bembéya. C’est ce qui nous a poussé à reboiser les têtes de sources et les berges du cours d’eau, » a fait savoir Ansoumane Condé, Chef section pollution à la direction préfectorale de l’environnement et du développement durable de Beyla.

Mille trois cents plants pour la restauration des têtes de sources de l’emblématique cours d’eau Bembéya, c’est l’apport de la direction préfectorale de l’environnement et du développement durable de Beyla au compte de la campagne nationale de reboisement 2023. Situé en plein cœur de la ville de Beyla, ce patrimoine historique entrait dans une phase de dégradation très poussée. Alain Akoï Koïvogui, Directeur préfectoral de l’environnement et du développement durable de Beyla précise :

« Il s’agit de reboiser les têtes de sources des différents marigots qui se déversent dans le Bembéya. Nous n’aimerons pas voir ce cours d’eau disparaître. Sinon que vont dire les futures générations ? Il faudrait que nous ayons l’amabilité de leur dire que voilà le cours d’eau historique du Bembéya. »

Soutenue par les autorités administratives et des partenaires locaux, cette action vise à préserver ce cours d’eau de l’action anthropique. Colonel Ibrahima Souley Camara, Préfet de Beyla interpelle agents conservateurs et populations quant au suivi régulier des arbres plantés.

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« Je voudrais m’adresser au service de l’environnement, pour qu’il puisse porter une attention très soutenue à ces plants. C’est ce qui encouragerait les donateurs à faire plus. Mais on les met en terre ici et on les néglige, quelques mois après qu’on vienne trouver qu’il n’y a aucune trace, ça va décourager. »

Face aux effets néfastes du changement climatique, l’invite est faite aux populations de veiller sur les actions de protection enclenchées en faveur de ce patrimoine commun.

N’zérékoré, Lanceï Naboun pour Siaminfos.com

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