Célébration de la journée de la liberté de la presse à Labé: des journalistes échangent sur l’impact de l’IA sur les médias…
La journée internationale de la liberté de la presse est célébrée le 3 mai de chaque année à travers le monde. À Labé, la direction régionale de l’information et de la communication a saisi l’occasion pour échanger avec des journalistes autour de l’impact de l’intelligence artificielle dans les médias.
Cette rencontre s’est tenue dans la salle de conférence du gouvernorat de Labé. Une initiative qui réjouit Mohamed Samoura, secrétaire général du SPPG, antenne de Labé.
« Nous sommes là dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse. Une initiative de la direction régionale de l’information et de la communication qu’il faut saluer. Les années précédentes, cette journée internationale passait inaperçue dans notre région. Elle a reflechi et elle s’est dit qu’on peut bien organiser quelque chose sans moyens. Nous avions échangé par la suite et nous nous sommes convenus d’organiser une session d’échanges sur l’impact de l’intelligence artificielle dans les médias. Le syndicat en a profité pour faire une pierre deux coups. Vous savez que le premier lot des cartes du SPPG sont déjà disponibles à Labé. On s’est dit d’attendre cette date historique pour remettre symboliquement ces cartes aux ayants droit. En tout cas personnellement, j’ai tiré profit et j’espère que les confrères en ont tiré aussi », a-t-il indiqué.
Poursuivant, ce syndicaliste a réagit sur le classement de RSF en 2025 rangeant la Guinée à la 103 eme place sur 180 pays. Il parle d’aune désolation rappelant pourtant que le CNRD avait promis de garantir la liberté de presse en Guinée.
« C’est une désolation dans la mesure où quand le CNRD était venu au pouvoir, dans leur communication, ils nous ont fait savoir qu’ils étaient très contents du classement de la Guinée pour la liberté de presse. Ils en faisaient des campagnes pour dire que la presse est libre sous l’ère du CNRD. Mais, 2025 prouve tout le contraire. Nous avons assisté à une chute vertigineuse de la Guinée par rapport à ce classement. C’est pas étonnant parce qu’il y a eu la fermeture des medias qui emploient plus de sept cent personnes. Il y a des journalistes persécutés et d’autres sont obligés de prendre le chemin de l’exil. Nous disons halte à l’intimidation des journalistes et à tout ce qui se passe parce que cela n’honore pas le pays. Nos pensées à Habib Marouane Camara. Nous ne pouvons pas rester bras croisés sans autant penser qu’il y a un confrère kidnappé. Il a une famille et nous autres journalistes pratiquement sans action peut être sous l’effet de l’intimidation ou de la peur d’aller rejoindre Habib Marouane Camara », a-t-il regretté.
Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com