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Cour d’Appel de Conakry: les avocats d’Aliou Bah soulèvent des irrégularités et demandent l’annulation du jugement…

Dès l’ouverture des débats ce mercredi dans le procès en appel de l’acteur politique Aliou Bah, ses avocats ont soulevé quelques irrégularités qui, selon eux, entacheraient la procédure. A en croire Me Pépé Antoine Lamah, un des avocats du président du parti MoDeL, une confusion existe déjà dans la constitution du président de la transition en qualité de partie civile dans cette affaire.

Tout d’abord, Me Pépé Antoine Lamah, a tenté de rappeler devant la Cour les motifs de ce procès en appel.

« Madame la présidente, nous avons mentionné dans notre lettre d’appel que le jugement de première instance est entaché de violations des droits de l’homme. Ensuite, la qualification pénale des faits est juridiquement infondée. Enfin, la sanction prononcée est manifestement disproportionnée au regard du droit interne », a-t-il expliqué, avant de signaler à la Cour que les éléments outrageants envers le président de la transition n’existent nullement pas dans cette affaire.

« Madame la présidente, la défense souhaite savoir si le Chef de l’État est réellement constitué partie civile. Sur le rôle d’audience, c’est son nom qui apparaît, alors qu’en première instance, cette confusion persistait déjà. Tantôt, il est partie civile, tantôt il ne l’est pas. Il faut mettre fin à cette ambiguïté et se fonder strictement sur le dossier et les faits. Nous relevons l’absence d’éléments outrageants envers le Chef de l’État. Le parquet ne doit pas se substituer à l’avocat du Président », indique l’avocat, qui sollicite à ce que son client déjà condamné à deux ans de prison par le tribunal de première instance de Kaloum soit remis en liberté.

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« En vertu du droit international et compte tenu de ces nombreuses violations, nous demandons l’annulation pure et simple du jugement N°2 du 7 janvier 2025 rendu par le tribunal de première instance de Kaloum. En conséquence, nous sollicitons la relaxe immédiate de M. Mamadou Aliou Bah », a-t-il plaidé.

Et, c’était sans compter sur le parquet général qui estime que cet appel des avocats d’Aliou Bah est sans fondement.

« Que le Chef de l’État soit partie civile ou non, le parquet a compétence pour engager l’action publique. Le Chef de l’État n’a pas porté plainte, mais lorsqu’il est diffamé, le parquet peut s’autosaisir. Nous poursuivons donc cette affaire dans le cadre de l’action publique. Par conséquent, l’appel de la partie civile est sans fondement », rejette Fallou Doumbouya.

Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

Tel:621818835

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