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Guillaume persiste : « Cette année, tout élève qui tenterait de photographier un sujet, on pourra détecter le téléphone et le centre avec une précision mathématique »

Dans le cadre de la moralisation des examens nationaux, Guillaume Hawing, ministère en charge de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation fait des innovations. Outre l’expérimentation des caméras de surveillance dans les centres à haut risque, il y a aussi l’existence des codes QR sur les fiches d’examen qui permettront de détecter les candidats qui utiliserons les appareils téléphoniques pour photographier les sujets et les envoyer dans les groupes WhatsApp pour être traités. Là-dessus, le ministre Guillaume Hawing a tenté de donner des explications.

Lors de sa rencontre cette semaine avec les chefs de centres, le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation est revenu sur le cas des codes QR qui seront aussi expérimentés cette année lors des examens nationaux. A en croire Hawing Guillaume, ces codes QR ont pour but de démasquer les réseaux mafieux, créateurs de groupes WhatsApp pour traiter les sujets.

<< Ce que je vais vous dire par rapport au code QR. Sachez que les codes QR sont codifiés en fonction des appareils. Ça veut dire quoi, chaque appareil a son code QR. Un élève qui réussit à entrer avec son téléphone par exemple, il photographie le sujet, il envoie dans les groupes WhatsApp que certains enseignants créent, ils mettent en réseau les élèves et dès qu’ils l’ont (le sujet), ils traitent et l’amènent et tous les élèves de la République connectés à ces groupes WhatsApp recevront à l’instant même le traité. Donc, cette année c’est quoi, tout élève qui tenterait de photographier un sujet, non seulement on pourra détecter le téléphone, détecter le centre avec une précision mathématique. Savoir quel est le téléphone qui l’a fait, quel est le numéro envoyé et quel est le centre où le sujet est parvenu. Nous pouvons situer cela. La science ne ment pas, les choses-là sont faciles pour les informaticiens. Donc cela est déjà développé et nous l’avons expérimenté. Il faut que je vous dise ça pour ne pas que vous sentez piégés, il faut que je partage ces choses avec vous, pour que vous preniez vos responsabilités>>, a-t-il indiqué.

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Cette année selon nos informations, ils sont 652 902 candidats toutes catégories confondues à affronter les examens en République de Guinée.

 

Cheick Fantamadi pour siaminfos.com

 

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