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Démantèlement des pharmacies clandestines : des citoyens confrontés à une pénurie de médicaments à Boké 

Depuis le lancement de l’opération de ratissage contre les pharmacies clandestines, les deux lieux de vente de médicament autorisés à Boké sont pris d’assaut par les citoyens en quête de produits. Conséquences, beaucoup d’entre eux se plaignent de la lenteur dans le processus et d’une pénurie de médicaments les plus sollicités.

Au centre-ville, chez Dr Nabé, une seule femme était visible ce samedi matin dans l’enceinte de la pharmacie. Et derrière, les clients sont reçus par ordre d’arrivée. Une situation que dénonce une femme trouvée au seuil, qui a requis l’anonymat.

« Mon enfant est malade et ne fait que pleurer. J’ai perdu trop de temps ici. C’est inadmissible ce qui se passe ici, il n’y a qu’une seule personne pour tout ce beau monde et nous, on est bloqués à la porte. Vraiment, un seul point de vente est insuffisant pour nous », s’est-elle indignée.

Même son de cloche chez Alpha Bah, un autre acheteur rencontré par notre correspondant.

« Imaginez si t’as un malade dont la situation est critique et pour qui il faut rapidement trouver des produits, c’est le pire qu’il faut craindre. Interdire les pharmacies clandestines, oui, mais il faut en construire d’autres ou trouver une autre alternative pour soulager la population qui souffre le martyre », déplore-t-il.

L’autre difficulté à laquelle les habitants de cette ville sont confrontés, c’est le manque de certains médicaments, prescrits pour la plupart des malades.

« Moi, je suis venu acheter un médicament pour ma mère, malheureusement, le pharmacien m’a dit qu’il n’en a pas actuellement. Donc, il me faut aller soit à Kamsar ou à Conakry pour chercher. Et à part ça, d’autres citoyens m’ont aussi confié avoir eu les mêmes problèmes ce matin. C’est dommage! », s’alarme-t-il.

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Boké, Bailo Bah pour Siaminfos.com

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