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Des incendies à répétition à Conakry : « Il faut que la population guinéenne soit située sur les vraies raisons », selon Gabriel du CNOSCG

Des cas d’incendie à foison à Conakry provoquent colère et indignations chez de nombreux acteurs. Vendredi dernier, c’est l’entrepôt de l’Électricité de Guinée (EDG) situé à Hamdallaye 1 qui a aussi pris feu. Depuis le brasier du dépôt d’hydrocarbures à Kaloum, jusqu’ici aucune enquête n’a abouti. Le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne par la voix de son secrétaire exécutif appelle les autorités à agir pour situer les responsabilités afin de rassurer la population guinéenne.

Le CNOSCG se dit très inquiet par rapport à ces incendies dans les lieux stratégiques du pays et qui endommagent des biens publics et privés. Cette inquiétude devient de plus en plus grandissante, selon Ange Gabriel Haba, vu que les enquêtes annoncées par les autorités dans ce cas de figure n’ont pas encore connu de résultats escomptés.

« Ce qui est de plus inquiétant, c’est qu’il n’y a pas une communication cohérente de l’État, amenant à nous situer sur les causes de ces incendies. Les enquêtes que l’État engage n’aboutissent pas à un résultat qui puisse être connu de toute la population. En tout cas pour le moment, l’État n’a pas rendu les rapports des enquêtes pour qu’on sache les vraies raisons qui ont causé ces incendies ou qui sont ceux qui sont à la base de ces incendies. Parce que quand il y a incendie, les responsabilités doivent être situées. Il faut que la population guinéenne soit située sur les vraies raisons de ces incendies », a-t-il déclaré.

L’autre préoccupation selon Ange Gabriel Haba au-delà de ces incendies à répétition, c’est que « l’État ne prend pas des dispositions pour nous donner des outils qui peuvent faciliter des interventions lorsqu’il y a incendie pour éteindre le feu. Il y a des communes quand il y a incendie, on te dit qu’il n’y a pas de sapeurs pompiers et parfois même si les sapeurs pompiers viennent, ils prennent assez de temps avant d’intervenir. Il n’y a aucun mécanisme de protection sociale par rapport à cette question d’incendie », a-t-il fait savoir.

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Pour changer la donne, l’activiste de la société civile demande à l’État, notamment le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile de prendre ses responsabilités.

 

Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

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