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Des travailleurs de Cis médias battent le pavé: « Ça fait 18 mois qu’on ne perçoit pas de salaire »

« Notre dignité est bafouée, 18 mois c’est trop, notre patience a des limites ». Ce sont entre autres, des slogans des travailleurs de Cis médias qui ont battu le pavé ce matin devant le siége du groupe, situé au quartier Lambanyi dans la commune de Ratoma. Nos confrères réclament à leur patron Antonio Souaré, 18 mois de salaire impayé.

À en croire Pierre Fatiwa Diawara, un des manifestants, malgré de nombreuses revendications, la direction n’a donné aucune explication concernant le retard dans le paiement des salaires.

« Ça fait 18 mois qu’on ne perçoit pas de salaire. Dans un premier temps, c’est parti d’une crise que tout le monde connaît. Mais la crise s’est amorcée. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on a décidé de prendre notre responsabilité pour réclamer nos droits. C’est qu’on a présumé la bonne foi de nos responsables. Parce que plusieurs fois, on a eu des rencontres au cours desquelles, il nous a été promis de régulariser notre situation. Donc, y a eu une première rencontre où il y a eu des promesses qui n’ont pas été tenues. Derrière, y a pas eu d’explications. Y a eu une deuxième rencontre où y a eu des promesses de paiement, il n’y a pas eu d’engagement tenu et y a pas eu d’explications. Après, on a été convoqués une autre fois où il nous a été même demandé parce qu’à l’époque, il n’y avait que 10 mois de salaire à payer, on a dit d’accord. C’était en septembre, on est au mois de mars. Ça fait 6 mois sans que rien ne nous ait été donné et sans que rien comme explications. Le dernier fait qui nous a fait sortir de notre intimité, c’est qu’à la veille du ramadan, il nous a été promis aussi qu’on toucherait quelque chose, mais rien. On s’est rendu compte qu’ils sont en train de nous infantiliser », explique le journaliste.

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Dix-huit (18 )mois sans salaire, les travailleurs du groupe de médias disent vivre l’enfer pour subvenir aux besoins de leurs familles.
« On a perdu la dignité à la maison, on a des responsabilités, on doit payer le loyer. Pour certains d’entre nous qui sont mariés, ils ont des enfants à amener à l’école, ils peuvent tomber malade. Aujourd’hui, on a perdu toute dignité sociale et on a estimé que notre patience à ses limites », ajoute le journaliste Pierre Fatiwa Diawara.

Ibrahima CAMARA pour siamimfos.com

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