Cas Cellou, Sidya et cie : « Ces leaders parlent régulièrement avec le président Doumbouya…», déclare Ousmane Gaoual
En exil depuis plus d’un an, Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, tous leaders des Forces Vives de Guinée et opposés à la façon dont la transition guinéenne est conduite, exigent des garanties sérieuses sur l’indépendance de la justice guinéenne pour leur retour au pays afin de participer au dialogue inter guinéen institué par le CNRD.
Pour le ministre porte-parole du gouvernement, le fait pour ces leaders d’avoir des démêlés avec la justice ne doit pas empêcher leurs partis politiques de participer au dialogue en tant que institution.
« Le fait de dire qu’il y a une procédure judiciaire qui empêche tel ou tel de rentrer, ce n’est pas une interdiction en soit, ce n’est pas une fermeture au dialogue. C’est eux qui conditionnent des questions personnelles à leur participation au dialogue. Et quand on est dans cette posture là, on s’assume. L’UFDG, le RPG et l’UFR mènent leurs activités politiques régulièrement et personne ne vient s’opposer à ça, personne ne leur interdit, ni de venir au dialogue en tant qu’institution. Mais après, si des personnalités, pour des questions individuelles, personnelles décident qu’elles ne viennent pas, c’est plutôt ça qu’il faut questionner, ce n’est pas du fait de l’État », a-t-il martelé ce vendredi sur Espace FM.
Ousmane Gaoual Diallo révèle d’ailleurs que tous ces leaders politiques entretiennent de bonnes relations avec le président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya.
« Ces leaders parlent avec le président Doumbouya régulièrement. Donc, il n’y a pas une forme d’animosité, malgré ce qu’on laisse entendre. Ils échangent. Le président a dit à tout le monde que chacun est libre de venir. Il n’y a pas de persécution, personne ne sera persécuté politiquement ou quelque chose d’autre », a rassuré le ministre porte-parole du gouvernement.
Pendant ce temps, ces leaders politiques avec leurs collègues des Forces Vives de Guinée ont rendu public un mémorandum de propositions pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Ils demandent la mise à l’écart de certaines opérations prévues qui ont une longue durée. C’est notamment le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), le recensement à caractère d’état civil, entre autres.
Abdourahmane Pilimini Diallo pour Siaminfos.com