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Faranah : le Directeur régional de l’information et de la communication de Kankan fait le constat sur l’exercice du métier de journaliste dans la région

En séjour de travail à Faranah, le Directeur régional de l’information et de la communication de Kankan, Mamady Kansan Doumbouya, a accordé une interview au correspondant du site d’informations Siaminfos.com. Mamady Kansan Doumbouya a profité de l’occasion pour dresser un constat sur l’exercice du métier de journaliste à Faranah, qui abrite aujourd’hui quelques médias privés.

D’entrée, notre interlocuteur a fait savoir que « le constat est que contrairement à Kankan où il y a actuellement 13 radios privées et à Siguiri où il y en a 14. A Faranah, ici il y a 2 radios privées, une radio communautaire et une radio rurale. Le constat révèle d’ailleurs que c’est les jeunes qui sont là à exercer le métier de journaliste. Ceux qui font le métier de journaliste, ils n’ont pas souvent la capacité d’exercer convenablement parce qu’ils viennent par ambition, par plaisir. Et quand vous prenez 10 journalistes, vous trouverez 1 qui a fait l’école de journalisme. Je suis très content parce que si les journalistes font l’objet de polémiques dans d’autres régions, à Faranah aucun journaliste n’a donné une information et que cette information fasse l’objet de polémiques. Je constate qu’il y a une grande solidarité entre eux », a martelé Mamady Kansan avant d’ajouter :

« Ce constat, ce n’est pas seulement à Faranah mais c’est un peu partout à l’intérieur du pays. Nous savons que souvent ceux qui font des présentations dans nos langues et je les respecte parce que c’est pas facile de présenter en langue, mais le problème est que ceux qui le font souvent, n’accordent pas d’importance à la source. C’est-à-dire, ils donnent des informations, ils refusent de citer carrément leurs sources. Ça, c’est très amer parce que si vous refusez de donner les sources en cas de problème, celui qui donne une information et que ça soit vérifié après et que c’est une information erronée, donc on va vous traiter au même titre que celui qui a donné l’information. Les grands médias citent des sources qui n’emmanent pas d’eux et même certains médias le font à Conakry. Je ne peux pas comprendre ici que ceux qui le font, c’est peut-être par complaisance ou se réduire à sa plus petite expression ou penssant se rabaisser qu’ils refusent de citer. Certains journalistes se prêtent à ce jeu or c’est très dangereux », a-t-il indiqué avant d’appeler les professionnels au respect de l’éthique et la déontologie dans le traitement de l’information.

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« Nous avons un principe de redevabilité. Ce principe de redevabilité, c’est maintenir d’abord la cohésion sociale. Nous devons promouvoir la paix. J’invite tous les journalistes à faire preuve de professionnalisme dans ce qu’ils font, en respectant scrupuleusement trois temps de l’information c’est-à-dire la collecte, le traitement et la diffusion de information, surtout le respect scrupuleux de l’éthique et la déontologie. Il n’est pas journaliste qui le veut, mais qui le peut », a-t-il lancé.

 

Faranah, Fanta Lancinet Keita pour Siaminfos.com.

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