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Financement du processus de retour à l’ordre constitutionnel: le ministre Mory Condé donné des nouvelles 

Le dimanche, 31 décembre 2023, la loi de finances initiale pour l’année 2024, a été adoptée par les conseillers nationaux . Lors de cette plénière, des inquiétudes ont été soulevées par les parlementaires concernant le financement du processus de retour à l’ordre constitutionnel. Des inquiétudes face auxquelles le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a tenté d’apporter des précisions.

Face aux conseillers nationaux, Mory Condé, a fait savoir « qu’en 2022, le gouvernement avait alloué un montant de 50 milliards de francs guinéens au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et un montant de 65 milliards au ministère du Plan et de la coopération. Ces deux ministères sont les structures concernées pour la mise en œuvre de la grande partie du chronogramme de la transition. En 2023, en faisant le cumul des montants reçus par les deux ministères, on était aux alentours de 690 milliards.

En 2024, regardant les prévisions de 648 milliards pour le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, vous remarquerez qu’on est à peu près à 2000 milliards déjà financés par le gouvernement sur le budget de l’État. Connaissant le processus électoral et l’ensemble des processus électoraux dans les pays de la sous-région, je n’ai pas en mémoire sur les 10 dernières années, un pays qui a financé le processus électoral de son pays à hauteur de plus de 25% des ressources de son BND.

Aujourd’hui en prenant le budget des 5012 milliards comme budget global de retour à l’ordre constitutionnel et en prenant déjà la participation de l’État qui se chiffre à peu près à 2000 milliards, on peut sans doute dire que le gouvernement est à plus de 40 % du financement de ce processus à travers son BND. Au niveau du ministère du Plan et de la Coopération et au ministère des Affaires Étrangères, nos partenaires de la CEDEAO, des Nations-Unies, de l’union Européenne continuent à nous apporter l’appui technique à travers des matériels, mais aussi l’appui institutionnel qui n’est pas aujourd’hui comptabilisé en terme de ressources financières. Si nous devons prendre en compte l’ensemble de ces appuis, par exemple la mise en place du logiciel devant servir pour le recensement administratif à vocation État civil, la mise en place du registre national de l’État civil et la mise en place du registre national des personnes physiques, vous remarquerez que la contribution de l’Union Européenne se chiffre à 53 millions d’euros », explique Mory Condé avant de tenter de rassurer les conseillers.

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« Je peux rassurer les honorables conseillers que le gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Dr Bernard Goumou, est en train de travailler même si parfois nous ne faisons pas assez de communications là-dessus », rassure le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

 

Ibrahima CAMARA pour siainfos.com

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