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Guinée : le collectif d’avocats du FNDC peine à localiser Foniké Mengué et Billo Bah (Me Béa)

Alors que le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) affirmait que deux de ses responsables se trouvent « détenus à la direction des investigations judiciaires de la Gendarmerie », le collectif d’avocats dudit front peine à les localiser. Interrogé ce mercredi, 10 juillet 2024 par notre réaction, Me Salifou Béavogui a laissé entendre qu’ils ont silloné tous les services d’enquêtes, mais en vain.

D’entrée, l’avocat n’a pas manqué de dénoncer cette unième arrestation : « C’est avec un sentiment de tristesse et de désolation que nous avons appris dans la soirée du mardi, 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah et un autre, enlevés, interpellés par un groupe de gendarmes appuyés par une autre force et conduits vers une destination inconnue. Et ce mercredi, 10 juillet 2024, le collectif à silloné tous les services d’enquêtes nationales, mais n’a pas pu localiser nos clients, ni être informé des motifs de leur interpellation. Or, le code de procédure pénale est très clair. Il détermine clairement la manière par laquelle depuis la découverte d’une infraction, la poursuite, le jugement, l’exercice des voies de recours, tout est codifié, rien n’est au hasard. Qu’on mette tout cela de côté, qu’on vienne nuitamment, sans convocation ni mandat, alors qu’une simple aurait pu les amener devant l’autorité compétente parce qu’ils ne sont pas cachés, ce n’est pas des feuillards non plus, et qu’on les arrête nuitamment et brusquement, et qu’on n’arrive pas à accéder à eux, c’est une violation manifeste des droits et des libertés intolérables », a-t-il dénoncé avant de poursuivre :

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« C’est pour cette raison d’ailleurs, chaque fois que Foniké Menguè est arrêté, le plus souvent c’est la remise en liberté parce qu’en réalité, la manière pour aboutir à la matière a été violée. Nous exigeons leur remise en liberté pure et simple. A défaut, qu’ils soient présentés à un service d’enquêtes et qu’on en débatte pour qu’ils puissent recouvrir leur liberté. Ce sont des activistes de la société civile qui se battent pour l’encrage de la démocratie, la consécration de l’État de droit, la primauté de la justice pas plus, pas moins. Donc, qu’ils soient traités de la sorte et de façon récurrente, c’est déplorable et regrettable », a-t-il martelé.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com 

Tél. : 627 56 46 67  / 660 23 01 03 

E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

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